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Fahrenheit 451 : le premier livre noir qui doit être brûlé pour être lu

Publié le 29 octobre 2018 à 15h05

Modifié le 31 octobre 2018 à 13h33

par La Rédac'

Paru en 1953, le roman Fahrenheit 451 de Ray Bradbury est un classique. Dans cette œuvre adaptée par François Truffaut au cinéma, les livres sont considérés comme dangereux et interdits. Ils sont des objets de résistance qui doivent être lus avec discrétion pour ne pas être brûlés. Pour illustrer l’autodafé, un collectif a eu une idée de génie : créer un livre noir qui doit être brûlé pour être lu.


À l’heure du tout numérique et de l’omniprésence des écrans, Super Terrain (un collectif d’artistes et de designers) vous propose une relecture contemporaine du roman de Ray Bradbury : Fahrenheit 451. Sa particularité ? Il est complètement noir et doit être exposé au feu pour être lu. Le titre du roman fait d’ailleurs référence à la température à laquelle le papier s’enflamme et se consume, soit 451 degré Fahrenheit (environ 232,7 degrés Celsius).

Avec cette nouvelle édition, Fahrenheit 451, au premier abord calciné, révèle son contenu lorsqu’il est exposé à une source de chaleur comme la main ou une flamme. L’ouvrage retrouve alors son voile noir en refroidissant, cachant ainsi son incroyable histoire. Un livre rare, disponible en seulement 300 exemplaires numérotés et signés. Ne trainez pas ! 


Fahrenheit 451

Disponible en pré-commande jusqu’au 31 décembre 2018
Prix : 330€
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Une fusion entre danse, exploration et partage

Né en 2021, Isulia dépasse les frontières d'un simple festival : c’est un espace vivant, libre et inclusif, où s’entrelacent création, réflexion et engagement. Témoin des mutations artistiques et sociétales, il s'affirme comme un laboratoire d’idées et une plateforme pour les nouvelles voix de la culture indépendante. Isulia défend une vision fédératrice de la fête, où l'art rencontre le sens, et la musique, les consciences.

isulia-bordeaux©François Blanchard

Pensé dans une logique écoresponsable, l’événement privilégie les circuits courts, les options végétariennes et la réduction des risques, avec la présence d'une brigade de bénévoles et de dispositifs de prévention pour garantir un espace sûr et bienveillant à tous·tes.

Un line-up exigeant, pensé pour surprendre et rassembler

Parmi les artistes attendus, le duo Belaria B2B Soyoon réunit deux figures montantes de la scène électronique. Belaria, résidente du Badaboum et de Rinse France, tisse ses sets entre EBM, Italo Body Music et techno planante, dans une esthétique post-punk affirmée. À ses côtés, Soyoon — originaire de Séoul et révélée par Boiler Room — infuse ses performances d’une énergie rave 90s et d’éclectisme radical, forte de résidences au Macadam et au Mihn Club de Hong Kong.


Autre nom à suivre : Salomée, résidente de l’IBoat, qui mêle électro hypnotique et techno lumineuse, en distillant ses sets exclusivement sur vinyle. Le collectif local Heavydance, fer de lance de la scène bordelaise underground, complète l’affiche avec un live à haute intensité, entre puissance brute et liberté sonore.


Une onde collective hors du temps ancrée sur la scène bordelaise 

Isulia continue de tisser son identité : plurielle, indépendante, inclusive et profondément tournée vers le collectif. Bien connu des Bordelais pour sa programmation libre et vibrante, le festival Isulia avait réuni 6 000 festivaliers et festivalières, 32 artistes et groupes et 45 intervenant·e·s pour ses talks l'an dernier. Aucun doute que le prochain tome ne connaisse autant (sinon plus) de succès. 


La billetterie est en ligne 


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