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6 endroits qui ne peuvent pas encadrer les touristes

Publié le 17 mai 2017 à 00h00

Modifié le 17 mai 2017 à 17h52

par La Rédac'

Les villes font généralement tout pour attirer les touristes, car qui dit tourisme, dit rayonnement sur le monde, plus de travail et plus d'argent pour les locaux. Il existe cependant de véritables pépites victimes de leur succès, qui se trouvent ainsi menacées. Face à l'afflux de visiteurs, certaines villes ont pris de véritables mesures. De quoi vous faire réfléchir à deux fois avant de prendre vos billets pour cet été... 


Les îles de Koh Khai en Thaïlande

La Thaïlande fait partie des destinations phares quand on veut partir en sac à dos ou dans un hôtel à deux, et on y est, la plupart du temps, assez bien accueilli. Il existe cependant certains endroits où les touristes ne sont pas les bienvenus, notamment pour des considérations environnementales : les îles de Koh Khai Nok, Koh Khai Nui et Koh Khai Nai, réputées pour leurs coraux colorés et où les touristes venant de Phuket affluaient pour la journée. Mais depuis mai 2016, il est interdit d’y aller. En effet, selon le Department of Marine and Coastal Resources (DMCR), 80% de la barrière de corail aurait été dégradée, les touristes ont par conséquent été bannis.


Le Bhoutan

Le tourisme n'existe au Bhoutan que depuis 1974 et est toujours extrêmement régulé afin de préserver ce pays au paysage unique et à la culture authentique. Ce royaume aux confins de l’Inde et du Tibet, dans l’Himalaya oriental, prône le tourisme haut de gamme et à l'impact léger. Le nombre de touristes est ainsi restreint, sachant que la plupart des visiteurs doivent payer plus de 200 euros pour un visa et d’autres frais pour avoir le privilège de voir le Bhoutan.


Barcelone en Espagne

Lorsqu’Ada Colau devient la maire de Barcelone en 2015, sa position est claire sur le sujet : « Nous ne voulons pas que notre ville devienne une "cheap" boutique de souvenir », citant au passage l’exemple de Venise. Depuis, la maire a mis un terme aux licences autorisant de nouveaux hôtels ou des appartements de location de vacances, et est partie à la chasse aux sites de locations de courte durée (Airbnb a ainsi été condamné à une amende de 30 000€). Mme Colau a aussi proposé d’introduire une nouvelle taxe pour les touristes et une limitation du nombre de visiteurs.


Amsterdam aux Pays-Bas

Frans van der Avert, le directeur du marketing de la ville d’Amsterdam, a récemment déclaré que lui et son équipe n’étaient pas enclins à promouvoir le tourisme. Selon lui, la ville ne dépense même pas un euro pour promouvoir le marketing d’Amsterdam. Leur volonté est d’encourager les gens véritablement intéressés par la ville, et non les fêtards, accusant au passage les compagnies aériennes low cost d’augmenter ce problème.


Santorin en Grèce

En 2016, le port le plus occupé de Grèce a décrété que cela suffisait - il était temps de mettre un holà sur le nombre de visiteurs à bord des bateaux de croisière. Une foule de 10 000 touristes arrivait chaque jour sur l'île de Santorin, et ce nombre est désormais limité à 8 000. La limitation devrait être pleinement appliquée cet été.


Cinque Terre en Italie

Cette superbe région classée au patrimoine mondial de l’UNESCO a été l’une des premières à vouloir limiter le flot de touristes. Face au nombre de plus en plus important de visiteurs, Cinque Terre a annoncé des plans pour introduire un système de tickets. Une fois que le nombre avait atteint les 1.5 millions, la région n’était plus accessible. Ce nombre peut paraître important, mais l’été précédent, près de 2,5 millions de visiteurs étaient venus voir cet endroit magnifique.


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Le centre-ville de Bordeaux sera définitivement interdit aux voitures d'ici 2026

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Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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