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Les prix de l'immobilier flambent à Bordeaux

Publié le 1 septembre 2016 à 00h00

Modifié le 1 septembre 2016 à 17h13

par La Rédac'

LPI et l'agence en ligne Se loger dévoilaient le 30 août dernier leur baromètre annuel des prix de l'immobilier. Globalement à la hausse dans l'Hexagone, les résultats attribuent la plus forte augmentation à... Bordeaux parmi les grandes agglomérations françaises. Pas glop !

Si septembre est synonyme de fin des vacances pour nos concitoyens, le mois de la rentrée est aussi celui des bilans. Palmarès, baromètres, tops et classements, chaque média y va de son gros titre pour faire étalage des forces et faiblesses de nos communes françaises.
Et il faut dire qu'en termes de podium, Bordeaux n'a pas démérité ces dernières années. Après son inscription au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2007 la ville a successivement été érigée par l’institut de ressources humaines Great place to work et l’Observatoire du Bonheur aux rangs respectifs de ville la plus attractive et ville préférée des Français, et, plus récemment classée seconde ville la plus attractive en termes d'investissements immobiliers par Explorimo !

Ce palmarès long comme la Garonne représente autant d'arguments pour expliquer la flambée des prix de l'immoblier qui frappe notre vieux centre. Ainsi, en une année, les prix des appartements ont bondi de plus de 7 % d'après le baromètre annuel LPI-SeLoger. Un chiffre qui place Bordeaux en tête des grandes villes françaises en terme d'augmentation des prix dans l'ancien. A titre de comparaison, Lille ou Montpellier n'ont connu respectivement que 0,5% et 2,1% de hausse des prix.


Bordeaux devient ainsi la quatrième ville la plus chère de France, derrière Paris, Nice et Lyon avec plus de 3570 euros du m2 dans l'ancien, contre 3477 euros en moyenne en France. Soit le prix à payer pour élire domicile dans notre ville musée..

Baromètre complet

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Le centre-ville de Bordeaux sera définitivement interdit aux voitures d'ici 2026

Publié hier à 20h30

par La Rédac'

Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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