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Libourne accueillera le plus gros centre commercial dédié au vin dès 2023

Publié le 26 janvier 2021 à 14h58

Modifié le 26 janvier 2021 à 15h20

par Maélys Lefeuvre

Michel Ohayon, directeur de FIB, (groupe d’investissement et de gestion d’actifs) a récemment déclaré ces intentions à propos du Village des Terroirs. Le businessman Bordelais connu pour son savoir-faire à la française et ses nombreux partenariats prestigieux dans la restauration, avec le chef Gordon Ramsay, ou encore dans la viticulture avec le château de Trianon souhaite développer un site sur près de 80 000m². Le coût ? plusieurs centaines de millions d'euros.

Pour réaliser ce projet d’envergure, Michel Ohayon a fait appel à Michel Pétuand Létang. L’architecte, propriétaire de l’agence 4A, est le partenaire historique du groupe FIB sur de nombreux projets tels que l’auditorium de Bordeaux ou le Grand Hôtel de Bordeaux. Ensemble, ils souhaitent raconter l’histoire de la ville de Libourne et apporter de nouvelles dynamiques dans le patrimoine culturel et viticole.

Le plus grand pôle œnotouristique d’Europe

Les anciennes casernes, inscrites aux monuments historiques, avaient été construites sous Louis XV de 1766 jusqu’en 1820. Pour respecter le patrimoine Libournais, Michel Ohayon et Miche Pétuand Létang veulent laisser l’ensemble des bâtiments tel quel et le moderniser.

 Le site de 8 hectares au cœur de la ville mettra à l’honneur de nombreuses disciplines dont la cuisine. Avec l’une des plus grandes caves à vin offrant la part belle aux vins de la région et plus largement aux vins français où plus de 150 producteurs présenteraient leurs produits. Le complexe serait également composé d’un outlet de grandes marques de prêt-à-porter, un par de loisir, un hôtel et restaurant 5 étoiles, un palais des congrès, un musée automobile de collection, une galerie d’art contemporain incluant un parking de plusieurs milliers de places…  

Avec ce nouveau pôle œnotouristique, Libourne ville de 25 000 habitants, espère accueillir jusqu’à 8 millions de touristes chaque année et construire un formidable levier d’attractivité. Ce serait le plus grand pôle œnotouristique d’Europe.

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Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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