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Loi sécurité globale : nouvelle marche des libertés samedi 5 décembre

Publié le 2 décembre 2020 à 18h41

Modifié le 3 décembre 2020 à 09h54

par La Rédac'

Ce lundi 30 novembre, les présidents des trois groupes qui composent la majorité, Christophe Castaner (LREM), Patrick Mignola (MoDem) et Olivier Becht (Agir) ont annoncé suspendre l’article 24 de la proposition de loi sur la sécurité globale portant sur la diffusion d'images des forces de l'ordre, largement contestée depuis son annonce. La majorité a promis la réécriture du texte de loi pour lever ses "ambiguïtés".


Un nouvel appel à manifester dans toute la France 

Dans un communiqué publié ce mercredi, le collectif StopLoiSécuritéGlobale appel à manifester de nouveau ce samedi 5 décembre à Paris mais aussi dans toute la France. Il dénonce une tactique du gouvernement visant à « sortir l’article 24 de la proposition de loi Sécurité globale… pour mieux inclure ses dispositions dans l’article 25 de la loi sur le séparatisme. Et les articles 21 et 22 sont toujours là, visant l’instauration d’outils de surveillance de masse. L’utilisation des drones avec caméras (article 22) menace la liberté d’expression et de manifestation et rend illusoire la protection des sources des journalistes et lanceur·ses d’alerte. ».

Le collectif, qui regroupe des syndicats de journalistes, des associations, une ONG de défense des droits, promet une multiplications des actions « tant qu'il n'y aura pas de retrait réel des articles 21, 22, 24 de la proposition de loi sécurité globale et du schéma national du maintien de l'ordre. »

À Paris, le cortège débutera de nouveau dans l'Est parisien pour finir cette fois place de la République. « La coordination #StopLoiSécuritéGlobale donne rendez-vous, à Paris, samedi 5 décembre, à 14h, de la Porte des Lilas à la place de la République, pour la Marche des libertés et des justices, et partout ailleurs le même jour. »

La carte des rassemblements dans toute la France

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L’arrivée du printemps célébrée à ciel ouvert

Isulia signe le grand retour des Open Air printanniers le samedi 19 avril 2025, à La Cité Bleue, dans le quartier de Bacalan. De 16h à 00h, ce format condensé du festival Isulia promet un concentré d’énergies plurielles et de créations engagées, entre concerts, performances artistiques et espaces immersifs. Organisé dans les vestiges industriels d'une ancienne raffinerie réinventée en haut lieu culturel, l’événement s’annonce comme un moment fort de la saison avec plus de 1000 m2 dédiés à la fête. 

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Une fusion entre danse, exploration et partage

Né en 2021, Isulia dépasse les frontières d'un simple festival : c’est un espace vivant, libre et inclusif, où s’entrelacent création, réflexion et engagement. Témoin des mutations artistiques et sociétales, il s'affirme comme un laboratoire d’idées et une plateforme pour les nouvelles voix de la culture indépendante. Isulia défend une vision fédératrice de la fête, où l'art rencontre le sens, et la musique, les consciences.

isulia-bordeaux©François Blanchard

Pensé dans une logique écoresponsable, l’événement privilégie les circuits courts, les options végétariennes et la réduction des risques, avec la présence d'une brigade de bénévoles et de dispositifs de prévention pour garantir un espace sûr et bienveillant à tous·tes.

Un line-up exigeant, pensé pour surprendre et rassembler

Parmi les artistes attendus, le duo Belaria B2B Soyoon réunit deux figures montantes de la scène électronique. Belaria, résidente du Badaboum et de Rinse France, tisse ses sets entre EBM, Italo Body Music et techno planante, dans une esthétique post-punk affirmée. À ses côtés, Soyoon — originaire de Séoul et révélée par Boiler Room — infuse ses performances d’une énergie rave 90s et d’éclectisme radical, forte de résidences au Macadam et au Mihn Club de Hong Kong.


Autre nom à suivre : Salomée, résidente de l’IBoat, qui mêle électro hypnotique et techno lumineuse, en distillant ses sets exclusivement sur vinyle. Le collectif local Heavydance, fer de lance de la scène bordelaise underground, complète l’affiche avec un live à haute intensité, entre puissance brute et liberté sonore.


Une onde collective hors du temps ancrée sur la scène bordelaise 

Isulia continue de tisser son identité : plurielle, indépendante, inclusive et profondément tournée vers le collectif. Bien connu des Bordelais pour sa programmation libre et vibrante, le festival Isulia avait réuni 6 000 festivaliers et festivalières, 32 artistes et groupes et 45 intervenant·e·s pour ses talks l'an dernier. Aucun doute que le prochain tome ne connaisse autant (sinon plus) de succès. 


La billetterie est en ligne 


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