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Le rappeur Lomepal visé par une troisième plainte pour viol

Publié le 22 mai 2024 à 12h30

Modifié le 22 mai 2024 à 14h25

par Auriane Camus

TW : cet article fait état de récits de violences sexuelles.

Un peu plus de 10 mois après la publication sur Instagram de premières accusations à son encontre, Lomepal est de nouveau dans la tourmente. D'après le média d'investigation Mediapartune troisième plainte pour viol a été déposée contre le rappeur de 32 ans ce mardi 21 mai, pour des faits qui auraient eu lieu en 2017. De son côté, le chanteur affirme « ne pas avoir commis de viol ».


« On sait très bien ce que ça veut dire quand vous dites non »

Mediapart a recueilli le témoignage de la jeune femme ainsi que celui d'une autre plaignante. Les faits se seraient déroulés en janvier 2017 au domicile de l’artiste. À l’époque âgée d’environ 25 ans, celle qui se fait appeler "Marie" (son prénom a été modifié) aurait rencontré l’artiste quelques semaines avant l’agression, avant d'entamer une relation avec lui. La jeune femme explique qu'elle se serait « réveillée en sursaut » alors que Lomepal essayait « de la sodomiser » sans son consentement alors qu’elle était endormie.

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« C’est quoi que tu ne comprends pas quand on te dit non ? », lui aurait-elle dit après l’agression. Ce à quoi le rappeur aurait répondu : « On sait très bien ce que ça veut dire quand vous dites non », aurait répondu Lomepal. Une phrase qui en dit long sur la vision du consentement du chanteur. Lomepal affirme quant à lui que ce rapport était consenti : « Je n’aurais jamais ne serait-ce qu’imaginé faire cela à quelqu’un d’endormi », a-t-il déclaré auprès de Mediapart.


Trois plaintes pour viol contre Lomepal

Le chanteur fait déjà l'objet de deux enquêtes préliminaires pour viol, l'une concernant une plainte déposée en 2020, pour des faits survenus en 2017, et une autre après une plainte déposée en décembre 2023, pour des faits qui se seraient déroulés en 2018. Toujours auprès de Médiapart, la première plaignante affirme que l’agression se serait produite à New York en 2017, où Lomepal aurait suivi la jeune fille, de 23 ans à l'époque, chez elle sans son consentement. Malgré les réticences de cette dernière, ils auraient commencé un rapport consenti, qui est devenu violent : « Il me tenait fermement par le bassin, j’ai commencé à ressentir de la peur », raconte-t-elle. Lomepal lui aurait ensuite « tiré les cheveux » puis aurait commencé à « l’étrangler », et lui aurait mis son poing dans sa bouche.

Des plaintes qui ont fait suite à un post Instagram publié le 19 juillet 2023 par la journaliste Jenna Boulmedaïs, dans lequel elle dénonce les comportements « déplacés et non-consentis » du rappeur, mais aussi le silence des journalistes et acteurs de l'industrie musicale à ce sujet. 

Là encore, le rappeur affirme qu'il n'a pas commis de viol et affirme que la jeune femme ne lui aurait jamais dit « non ou stop ». À cela il ajoute : « Que nous n’ayons pas été en osmose, que ce moment n’ait pas été particulièrement tendre, je peux l’entendre. Mais ce qui est décrit là est faux ».

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La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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