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Marion Game, mamie vedette de Scènes de Ménages, est décédée ce jeudi

Publié le 24 mars 2023 à 12h33

Modifié le 24 mars 2023 à 14h54

par Auriane Camus

Aux côtés de Raymond, cette octogénaire avait pour habitude d'emmerder ses voisins et d'insulter ses proches... Enfin, c'était plutôt Huguette, son personnage phare dans la série Scènes de Ménages sur M6. La comédienne Marion Game, partenaire à l'écran et amie chère de Gérard Hernandez, est décédée ce jeudi 23 mars à l'âge de 84 ans. L'annonce de sa mort a été faite par sa fille, Virginie Ledieu, ce vendredi.


Une célébrité tardive pour Marion Game

Si la plupart la connaissent comme étant la mamie aussi sensible que méchante dans la série à succès de M6, l'actrice à la chevelure rousse a incarné de nombreux seconds rôles au théâtre, à la télévision et au cinéma. Elle a notamment été la voix française de Jane Kaczmarek, qui incarne Lois, mère de famille de la série Malcolm, de 2000 à 2006, ou encore de Shirley Knight, qui incarnait Phyllis Van de Kamp, la belle-mère de Bree, dans la série américaine Desperate Housewives.

En 2009, elle commence à incarner Huguette, ex-femme au foyer et piètre cuisinière, mariée à Raymond, un ancien policier moustachu. Ensemble, ils passent leur temps à se comporter de façon exécrable avec leur famille ou leurs voisins, souvent pour tuer le temps. Huguette passe ses journées au marché, à écouter les ragots de Françoise, ou bien à éplucher des légumes et tricoter devant la télévision avec Raymond.


Une tête connue des années 70 à 80

Marion Game a également été une figure familière des années 1970 à 1980 car elle intervenait régulièrement dans des jeux télévisés populaires comme Les Jeux de 20 heures sur FR3 et L’Académie des neuf sur Antenne 2. On l'a aperçue au cinéma dans des films comme Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques, de Michel Audiard (1971) ou Parking, de Jacques Demy (1985). À la télévision, on l'a vue apparaître, entre autres, dans Les Brigades du Tigre (1975), Nana (1981) ou encore, plus récemment, dans Plus belle la vie (2010-2012).

Elle s’est éteinte jeudi 23 mars en fin d’après-midi, à son domicile en région parisienne. « C’est dans la tendresse et l’affection des siens qu’elle est partie rejoindre les étoiles », a déclaré sa fille ce vendredi.

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Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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