Entre la vague de suicides survenue dans les années 2000 ayant condamné l’ancien PDG d’Orange et les revendications salariales qu’à connues Christel Heydemann, la nouvelle directrice générale, la société de télécommunications tente de se refaire. En 2017, le groupe de télécommunications propose un service d'accompagnement à distance pour faciliter les démarches de ses salariés aidants, selon Les Echos. En 2022, la société revient en force avec une proposition originale consacrée à remotiver ses troupes : un "congé respiration".
Des vacances tous frais payés pour ses salariés
Voilà presque deux mois que nous avons tous repris le quotidien “métro, boulot, dodo”, ce à quoi s’ajoute la pluie, ce qui rend encore moins agréable la vie active des parisiens. Et si on rêve de quitter le bureau pour partir à l’étranger, celui-ci risque de se réaliser pour les salariés d'Orange. Depuis le mois de janvier 2022, le groupe propose à ses salariés qui ont au moins dix ans d’ancienneté, de s’absenter durant trois à douze mois, en percevant au moins 70% de leur salaire grâce au "congé respiration". Elle est pas belle la vie ?
Se ressourcer oui, mais aussi penser à “l’intérêt général”
Ce projet vise à rendre leurs collaborateurs plus motivés à leur retour. Le DRH du groupe, Gervais Pellissier, soulignait déjà au magazine Usine Nouvelle en février 2022 que “les carrières sont longues, chez Orange”. Il constate “une forme de lassitude chez certains collaborateurs” qui semblent douter de leur avenir chez Orange. “L’idée est de leur donner l'occasion de réfléchir à comment ils veulent gérer la suite de leur parcours chez nous”, résume Gervais Pellissier pour Les Echos. Mais attention, pas question d’aller réfléchir aux Caraïbes sous un parasol. Ce congé doit participer “à l’intérêt général", précise-t-il. Les employés peuvent alors profiter de ce temps pour s’engager dans une association ou une ONG, suivre diverses formations ou encore exercer dans une autre entreprise. Si les résultats s’avèrent positifs à la fin de l’expérimentation en décembre 2023, l’entreprise pourrait élargir le programme à 1000 salariés par an et l’étendre également aux employés ayant moins de dix ans dans la société.