Ce sont Leïa Schwartz-Le Bar, Roxane Viel, Emma Mériau, Agathe Samson et Eloïse Tomeï, étudiantes en troisième année de licence LEA (section commerce international), qui ont choisi un sujet bien spécifique dans le cadre de leur cours d’innovation et d’entreprenariat. En effet, depuis déjà plusieurs mois, de nombreux témoignages apparaissent sur les réseaux sociaux avec le fameux hashtag #balancetonbar, qui dénonce les bars et les clubs où des agressions et des viols se produisent. Ce fléau est notamment dans la majorité des cas à cause de drogues dissimulées dans les verres des victimes.

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Un sujet d’une pertinence évidente
Après avoir pris connaissance de tous ces témoignages, les étudiantes ont lancé un sondage auprès de plus de 1 000 personnes. Il s’est avéré que plus d’une personne sur deux connaitrait quelqu’un qui a aurait déjà été drogué et que 80% des sondés se diraient inquiets de la situations (femmes et hommes). Après tous ces éléments significatifs, les étudiantes ont choisi de travailler sur une idée qui permettrait de contrer ces risques. Cette idée, ce serait une paille qui permettrait de détecter la présence de drogue dans un verre.
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Des chimistes confirment la fiabilité du projet
Même si pour l’instant le projet n’est qu’au stade du concept, les étudiantes sont bien décidées à aller jusqu’au bout et ça a l’air d’être bien parti. Elles ont déjà les chimistes et le corps enseignant de leurs côtés. La partie chimique sera en effet indispensable car elles ont imaginé que la paille soit capable de détecter la présence de GHB (l’acide gammahydroxybutyrique), dit drogue du violeur. Cette paille serait dotée d’un arceau jaune clair et si la paille entrait en contact avec une substance illicite, l’arceau changerait de couleur et deviendrait verre. Ainsi, cela permettrait d’observer instantanément si le verre est contaminé. Un nouveau projet ambitieux qui mérite d’être suivie de près et soutenu (à voir si un financement sera ouvert).