Paracétamol Challenge : le nouveau défi mortel que se lancent les jeunes sur TikTok

Il y a eu le Momo Challenge, le Labello Challenge, le Blackout Challenge, le Bluewhale Challenge… Depuis plusieurs années, les défis les plus violents et dangereux se propagent sur le réseau social TikTok. Incitant aux actions violentes, à la scarification, à l’évanouissement ou même au suicide, ces challenges s’illustrent comme des tendances auxquelles les jeunes s’essayent, parfois au péril de leur vie. Le dernier en date ? Le Paracétamol Challenge. 

Un médicament courant mais dangereux

Le but de ce “challenge” : ingérer la plus grande quantité possible de paracétamol, tester sa résistance, et rester hospitalisé le plus longtemps possible. Un défi que se lancent les jeunes utilisateur·rices de TikTok et qui a déjà fait une victime, une petite fille de 10 ans. Né aux États-Unis en 2023, le challenge a progressivement gagné l’Europe et inquiète fortement le corps médical. Même s’ils ne sont pas en vente libre puisque placés derrière les comptoirs de pharmacie depuis 2020, les médicaments contenant du paracétamol comme le Doliprane ou le Dafalgan ne nécessitent aucune ordonnance d’un médecin. N'importe qui peut donc en acheter facilement.

Le 'paracétamol challenge' (TikTok) incite les jeunes à ingérer des doses excessives de paracetamol pour voir qui peut rester le plus longtemps à l’hôpital. Des doses élevées de paracétamol peuvent entraîner des lésions graves au foie, aux reins, et dans les cas extrêmes la mort. pic.twitter.com/VMRvxoqOEX

— Poisoncentre.be (@be_poisoncentre) January 17, 2025

Or, bien que devenu « un médicament de consommation courante [...], on a oublié qu’il s’agissait d’un médicament avec potentiellement des risques vitaux », rappelle Bruno Maleine, président du Conseil des pharmaciens titulaires d’officines pour l’Ordre national des pharmaciens, dont les propos ont été relayés par France Bleu. L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) indique qu’en cas de surdosage, le paracétamol peut « entraîner des lésions graves du foie, irréversibles dans certains cas ». Cela peut également générer des vomissements, des douleurs abdominales, une insuffisance hépatique voire le décès.  

Un appel à la plus grande des vigilances de la part des pharmacien·nes

Si dans certaines écoles françaises et belges, les parents d’élèves ont été alertés sur les risques d’overdose au paracétamol, Bruno Maleine appelle les professionnels de la santé à redoubler de précaution : « La vente de plusieurs boîtes de paracétamol doit interpeller le pharmacien et ses équipes. Ils doivent être d’autant plus vigilants aujourd’hui, auprès des populations plus jeunes. »

Malgré les risques du Paracétamol Challenge, imposer une ordonnance pour se procurer ce type de médicament n’est pas à l’ordre du jour pour l’Ordre des pharmaciens. « Ça pourrait priver une certaine population qui en a régulièrement besoin. On sait combien il est difficile aujourd’hui d’obtenir un rendez-vous médical et une ordonnance », souligne Bruno Maleine. En cas de surdosage, contactez le 15 immédiatement.

8/Comment prévenir la toxicité ?
✅ Ne jamais dépasser 4 g par jour (en 4 prises de 1 g espacées)
✅ Ne pas associer plusieurs médicaments contenant du paracétamol
✅ vigilance pour ceux qui ont des pb de foie (alcoolisme…)
✅ En cas de surdosage : le 15 immédiatement !

— Bio_Saiyan (@SaiyanBio) January 30, 2025

Envie de façonner une pièce unique de ses mains ? L'Atelier La Patine, situé face au musée d'art contemporain CAPC, invite les Bordelais.es à fabriquer leur sac ou leur accessoire en cuir, sous l'enseignement d'une ancienne de chez Hermès. Derrière l'Atelier La Patine se cache Diane, une passionnée de maroquinerie qui souhaite démocratiser cet art. 

La Patine : un atelier DIY maroquinerie à Bordeaux 

Forte du succès de son premier atelier DIY lancé à Paris en 2017, elle finit par ouvrir le même à Bordeaux en 2021. Le concept ? Des sessions de 2h ou de 4h durant lesquelles les créatifs fabriquent leur modèle en cuir. Au choix ? Un sac à main (4 heures), une pochette (2h30) ou un porte-monnaie (2h).

Tous sont réalisés à partir d'anciens stocks de grandes maisons de maroquinerie, tels que des chutes de cuir ou des stocks dormants de productions délaissées. L'idée ? Les métamorphoser en créations uniques, dans une démarche d'upcycling. Les prix oscillent entre 80€ à 145€, selon l'article choisi. Une activité éco-responsable qui ravit les amateurs de mode durable.

Des techniques simplifiées livrées sur un plateau

« Tout a été pensé pour qu’un novice même en couture puisse venir et repartir avec sa création » nous confie la fondatrice. Grâce à des matériaux prédécoupés, des cuirs prédéfinis et un accompagnement pas-à-pas, les débutants peuvent s'essayer à la discipline et fièrement arborer leur œuvre.

« Les personnes arrivent après avoir réservé et se laissent guider, choisissent leurs modèles, les cuirs, les matières, les couleurs dérivées et s’approprient le patron » précise Diane. Pour faciliter la tâche de ses client.es, la maroquinière leur mâche légèrement le travail le plus pointu. Mais les participant.e.s ont le champ libre pour personnaliser leur pièce : ajouter une chaîne pour un look plus rock, mettre une bandoulière en cuir, choisir son fermoir sur le tableau, l'orner d'œillets dorés/argentés/noirs... Chacun.e se laisse aller à ses envies. 

100% homemade, en atelier ou à la maison 

Tout est fait à la main, avec une technique de couture manuelle, pour profiter d'une meilleure résistance et durabilité dans le temps. L’Atelier La Patine se distingue par son atmosphère conviviale et son approche éthique. Face à la demande générale, l'Atelier La Patine a lancé ses kits à emporter (qui comprennent les cuirs, les instructions et les outils), avec création d'une ceinture, d'un cabas ou d'un petit sac pour enfant à la clé.

 Un moment créatif et inspirant garanti, où tout le monde peut devenir artisan le temps d'un instant.