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Aux Pays-Bas, il est possible de payer ses leçons de conduite en nature

Publié le 1 février 2021 à 19h05

Modifié le 2 février 2021 à 08h29

par Chloe D

C'est une news qui sonne comme Le Gorafi, qui sent comme Le Gorafi, mais qui est tout à fait vraie. La question avait lancée il y a fort longtemps (bars et boites étaient encore ouvert.e.s, c'est vous dire...), en novembre 2015 par le député Gert-Jan Segers du parti conservateur Union Chrétienne, qui considérait cette pratique comme illégale car non soumise à imposition. Rappelons qu'aux Pays-Bas la prostitution est légale, réglementée, soumise à fiscalité et que toute personne de plus de 21 ans peut demander un permis afin d'excercer son activité légalement, i.elle sera alors considéré.e comme travailleu.r.se indépendant.e. 

Suite au débat ouvert par Gert-Jan Segers, le gouvernement hollandais avait fini par trancher en faveur de la légalisation de cette pratique insolite, avec une nuance apportée par l'ancien ministre de la Justice Ard Van der Steur et la ministre des Transports Melanie Schultz : « Les leçons de conduite vendues contre du sexe ne relèvent pas de la prostitution puisque les services sexuels ne sont pas proposés directement. Cependant, l’inverse est illégal et constitue un délit flagrant. Il n’est donc pas légal de proposer du sexe contre des leçons de conduite. Bien entendu, il est essentiel que les personnes concernées soient majeures. »

Pour résumer, il est donc légal d'offrir du sexe (non soumis à fiscalité) en échange de leçons de conduite si les 2 parties sont majeures et que c'est le moniteur d'auto-école qui suggère l'idée. A contrario, si c'est l'élève qui propose le "paiement en nature", c'est considéré comme de la prositution illégale – le terme « tarabiscoté » aura certainement été inventé spécialement pour cette occasion. La pratique reste à priori "peu courante".

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Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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