Tout ce qu'on pourra faire ou non dès le 11 mai

La mise en œuvre du déconfinement annoncée par le Premier ministre repose sur le triptyque « protéger, tester, isoler ». Concernant la protection, il rappelle les gestes barrières, conseille vivement de porter un masque même en tissu, et annonce que 5 millions de masques seront distribués gratuitement chaque semaine à ceux qui sont dans le besoin. Le gouvernement s'est fixé l'objectif de tester a minima 700 000 personnes chaque semaine dès le 11 mai. L'objectif ensuite sera « d'isoler les porteurs du virus afin de casser la chaîne de transmission », en se reposant sur le civisme de chacun : chaque personne testée positive est invitée à rester chez elle. De la même manière, il rappelle la mise en place et la possibilité d'un vote concernant l'application Stop Covid qui permettra de réaliser des tests sur ceux qui ont croisé le chemin d'une personne positive.

Un déconfinement par territoire

Édouard Philippe annonce que le déconfinement ne sera pas organisé de la même manière sur tout le territoire, en fonction de la gravité de la situation pour chaque département. La réouverture des cafés et restaurants ne sera discutée que fin mai tandis que les écoles, elles, devraient rouvrir leurs portes progressivement avec les maternelles le 11 mai, les collèges le 18 mai, et les lycées fin mai à condition que la situation n'ait pas empiré.

Les commerces non essentiels pourront tous rouvrir dès le 11 mai, à l'exception des cafés et restaurants, avec certaines conditions comme le fait de ne pas contenir un trop grande nombre de clients à la fois. Le télétravail, lui, doit être maintenu au maximum, au moins durant les trois prochaines semaines. Côté transports, le masque sera obligatoire dans chaque transport en commun ainsi que les taxis et VTC, et la capacité du métro sera réduite avec un siège sur deux condamné dans chaque wagon pour respecter la distanciation sociale.

Concernant la vie sociale, nous pourrons nous déplacer à moins de 100 km, tandis que les parcs et jardins ne pourront rouvrir que dans les départements sans risque. Les cinémas, théâtres, salles de concert et grands musées ne pourront pas rouvrir, et les festivals de l'été se voient tous annulés ou reportés.

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Une virée sur la plage, ou sur les quais ? 

Pour ce qui est de Bordeaux, certaines questions continuent de tourmenter les habitants. Qu'en est-il des plages, de l'éventuelle réouverture des quais et des déplacements sur la côte ? Autant d'interrogations qui sont actuellement en cours de discussion. Si on apprenait il y a quelques jours par les médias locaux le maintien fermé des quais, cette "fake news" a par la suite été nuançée par la municipalité. Hier, Nicolas Florian confiait à nos confrères France Bleu Gironde vouloir "rouvrir les quais de la Garonne dès le 11 mai" à condition que les promeneurs respectent les mesures de sécurité. Pour les plages, le Premier Ministre a annonçé leur fermeture au moins jusqu'au 1er juin. La préfecture continue de plancher sur le sujet, en collaboration avec les Maires des communes situées en bord de mer. Encore une fois l'incertitude est de mise ... 

Quand tu es juste venu pour savoir si les bars vont réouvrir le 11 mai #EdouardPhilippe pic.twitter.com/ZPaeyp8brx

— Maître Moulard (@Calysp0) April 28, 2020

Chez Copain Comme Canard, l’amour du canard ne date pas d’hier. Il coule dans les veines d’Hugues Chazottes, fondateur du restaurant, qui a grandi dans une famille où la rillette remplaçait la pâte à tartiner au petit-déjeuner. Loin d’être une simple lubie, cette passion est un héritage familial : son oncle et sa tante sont les artisans derrière la Maison Argaud, spécialiste du canard depuis 1982. Résultat ? Une adresse qui ne plaisante pas avec la qualité et qui célèbre l’animal sous toutes ses formes.

Après un succès fulgurant à Lyon, l’enseigne prend son envol et pose ses valises à Bordeaux, en plein cœur du quartier Saint-Pierre, à deux pas de l’Église Saint-Pierre et de la Place de la Bourse. Un emplacement de choix, où se croisent l’histoire et l’effervescence bordelaise, entre terrasses animées et art de vivre à la française. Avec 50 places en intérieur, 20 en terrasse et des espaces privatisables, tout est pensé pour accueillir les bons vivants.

Une adresse où le canard fait sa star

Ici, on oublie le dîner guindé et on mise sur la générosité. Le magret se déguste à la pesée, selon l’appétit de chacun. Le foie gras se décline en assiette ou en mode Rossini. Plus audacieux ? Le tartare et le tataki de canard, qui réconcilient les sceptiques avec cette viande d’exception. Et pour les curieux, les tsukune, les tacos croustillants et autres recettes inattendues finissent d’asseoir la réputation de l’adresse.

Mais Copain Comme Canard, ce n’est pas qu’une affaire d’assiette. Le bonheur est aussi dans le verre avec plus de 150 références de vins pour cette ouverture (le directeur de la maison étant sommelier de formation et ancien directeur de salle du restaurant mythique : Frida) et cocktails maison et créatifs, réalisé par une mixologue présente à chaque service. Pas un hasard si la baseline du resto est « Canard - Cocktails - Canons ». Copain Comme Canard, c’est aussi une ambiance. Un lieu de partage, où l’on vient trinquer, déguster et rire sans retenue. Une expérience plus qu’un simple repas, où le terroir rencontre une bonne dose de modernité. Bordeaux, prépare-toi : le canard débarque en force, et il ne compte pas faire tapisserie.