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Pourquoi le premier jour de l’automne tombe-t-il ce lundi 23 septembre ?

Publié le 23 septembre 2019 à 10h57

Modifié le 23 septembre 2019 à 11h47

par La Rédac'

Contrairement aux idées reçues, le premier jour de l’automne ne tombe pas un 21 septembre mais bien un 23. On vous explique pourquoi.

L’été est officiellement terminé. Selon l’Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides (IMCCE) situé à Paris, nous basculons de l’été à l’automne ce lundi 23 septembre à très exactement 9h50. Mais pourquoi est-ce un 23 et non un 21 comme l’équinoxe de printemps ou le solstice d’été et d’hiver ? Tout simplement parce que notre calendrier n’est pas exactement fidèle à ce qui se passe dans l’espace.

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Dans la conscience collective, l’équinoxe (le moment où le soleil est au zénith à l’équateur terrestre et où la durée du jour est égale à celle de la nuit) se produit en général le 21 septembre. Pourtant selon l’IMCCE, l’équinoxe d’automne ne s’est jamais produit à cette date, depuis la mise en place de notre calendrier grégorien.

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Il faut à la Terre environ 365 jours, 5 heures et 48 minutes pour faire un tour complet autour du Soleil. Autrement dit, l’année calendaire et l’année solaire ne se correspondent pas exactement. C’est donc pour rattraper ce décalage que les années bissextiles ont été instaurées. Tous les 4 ans, un jour supplémentaire est ajouté au calendrier et décale la date de l’équinoxe d’automne. C'est donc pour cette raison qu'il ne tombe jamais un 21 septembre ! 

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En théorie, la grande première d’un équinoxe d’automne un 21 septembre se déroulera en 2092. En attendant, à partir de ce lundi et pendant les trois prochains mois, chaque journée perdra en moyenne 4 minutes d’ensoleillement… Profitez donc des dernières soirées ensoleillées. Le compte à rebours est lancé !

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Le centre-ville de Bordeaux sera définitivement interdit aux voitures d'ici 2026

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par La Rédac'

Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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