Fermeture des restos ou non, couvre-feu ou pas, il est toujours possible de s’asseoir à la table d’un restaurant et de déguster un plat comme dans le bon vieux temps. Car la période est si difficile que certains d’entre eux bravent l'interdit en ouvrant les portes de leur arrière-salle à des convives. C'est le cas, par exemple, du restaurateur niçois qui a ouvert malgré l'interdiction et fait le tour des médias.
Pour s'offrir ce petit moment, aucune formule magique, il faut faire partie des habitués ou se faire passer le mot discrètement. La petite porte de sortie de secours serait donc enfrainte par les plus privilégiés. Seulement voilà, la tendance s'étant particulièrement démocratisée. Les contrôles se renforcent.
Restos au bord de la faillite, 2 semaines de fermeture
Chaque jour, ce sont des centaines d'établissements qui sont contrôlés par les forces de l’ordre. Si depuis octobre dernier, 18 restaurants ont été sanctionnés par des mises en demeure prononcées, 2 d'entre eux ont reçu une fermetures administratives. "Il en ressort que les mises en demeure ont eu un effet dissuasif fort" précise la Préfécture.
La sanction ? 2 semaines de fermeture administrative, et l'accès au fond de solidarité suspendu pour un mois. En cas de non-respect, ce sera « une amende d’abord, une fermeture ensuite », avait précisé le ministre de l’Economie Bruno Lemaire au micro de RTL il y a quelques jours.
Les oubliés de la crise
Coup dur pour des restos qui peinent déjà à garder la tête hors de l’eau, quand on sait que tant d’entre eux ont déjà été forcés de mettre la clé sous la porte de manière définitive, faute de réouverture ou d’aides suffisantes de la part de l’Etat. Les restaurants se meurent, ils sont les grands oubliés de cette pandémie tandis que les autres commerces sont, eux, autorisés à rouvrir, et il serait temps de prendre des décisions pour leur venir en aide.