Vous avez bien lu. Si vous posez le pied à Seine-Port en Seine-et-Marne, prenez gare à laisser votre téléphone portable dans votre sac. Samedi 3 février, 277 habitants sur les 1800 de la petite commune se sont déplacés aux urnes pour exprimer leur soutien ou leur opposition à la limitation de l’utilisation des téléphones dans l’espace public. Avec 54 % des voix, la motion interdisant l’usage de nos appareils électroniques préférés a été approuvée. Une première en France !
🔴 FLASH - #SeinePort : La population de cette petite #localité est consultée ce samedi 3 février par référendum.
— FLASH INFO Ile-de-France (@info_Paris_IDF) February 3, 2024
👉 Le maire veut faire adopter une charte qui limite fortement l’usage des #smartphones dans l’espace public. (Le Parisien) #SeineEtMarne pic.twitter.com/JjVDwGMXLr
Une interdiction globalisée
« Mais, ils sont interdits partout ? », demanderez-vous. Oui. Selon la charte soumise par la mairie, les smartphones ne pourront pas être utilisés lorsque l’on marche sur le trottoir, dans les parcs et les commerces de la villes, et devant les écoles. Pas de panique en revanche, aucune sanction n’est pour le moment prévue à l’encontre de celleux qui s’aventureraient à allumer leurs petits écrans.
Les habitants de Seine-Port ont voté en faveur de l'interdiction d'utiliser les téléphones dans certains lieux publics. L'élu Vincent Paul-Petit va prendre un arrêté pour appliquer cette mesure. #SeinePort #interdictiontéléphone
— 🌐 Aktualite (@Aktualite_fr) February 3, 2024
Limiter l’exposition des plus jeunes
L’objectif d’une telle décision : aider et préserver les plus jeunes. D’après le baromètre du numérique paru en janvier 2022, les Français·e·s passeraient en moyenne 4,6 h sur les écrans. Un chiffre alarmant alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de ne pas exposer les enfants de moins de 2 ans aux écrans et de ne pas dépasser les 2h par jour à partir de 3 ans. Pour le Parisien, le maire de Seine-Port, Vincent Paul-Petit a affirmé : « Les gens ont l’impression qu’on se mêle de leur vie. Je ne veux pas ça ! Mais il y a un problème de santé publique. Il faut les aider. »