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Ce selfie du ranger et des gorilles a fait le tour du monde 

Publié le 23 avril 2019 à 12h00

Modifié le 29 avril 2019 à 10h40

par La Rédac'

Deux gorilles femelles prenant la pose d’un air décontracté apparaissent sur le selfie de ce garde forestier congolais. Cette photo a permis au parc national des Virunga, situé dans l’Est de la République démocratique du Congo, de gagner en notoriété.


Ces deux femelles vivent dans un orphelinat depuis leur naissance, après avoir été séparées de leurs parents. Pour ces rangers, cette photo ne fait qu’illustrer un « jour de travail comme les autres ». Pour les internautes pourtant, cette photo n’est pas passée inaperçue, et une pluie de commentaires, pour la plupart émouvants, s’est abattue sur les réseaux sociaux. On peut notamment lire « C’est une magnifique photo. Merci de l’avoir partagée », « On dirait que tu es avec ton équipe au quartier »...

Ce cliché surprenant et partagé plus de 20 000 fois amuse mais montre cependant une dure réalité et une bien triste histoire. Mathieu Shamavu, le garde forestier au premier plan, fait partie de ces rangers qui luttent contre le braconnage. Il a notamment sauvé ces deux gorilles quand ils n’avaient que quelques mois, alors que leurs parents avaient été tués par des braconniers, cherchant à voler des petits pour les vendre comme animaux de compagnie en Asie, explique FranceInfo. Ils ont ensuite été élevés dans un centre pour gorilles orphelins, le sanctuaire Senkwekwe, au sein du parc national. Ces deux femelles prennent ces rangers pour leurs parents et tentent de reproduire leurs faits et gestes. « Ils imitent les humains » explique le directeur adjoint à la BBC. « C’est très curieux de voir comment un gorille peut imiter un être humain et se tenir debout. »

Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que le travail du garde forestier est popularisé sur les réseaux sociaux. Une photo de lui câlinant un gorille avait été sélectionnée par le magazine National Geographic dans un concours mondial de photos amateurs.

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Dans ce vaste domaine vieux de près d’un siècle et s’étendant sur environ 8000 km2, on trouve des centaines d’espèces animales différentes et 600 rangers, travaillant à la protection des ressources naturelles du lieu et des populations locales. Mais les stars locales restent les gorilles et le travail des rangers est précieux. Plus d’un tiers de la population mondiale de ces animaux en danger critique d’extinction sont abrités dans le parc.

Les rangers sont également en danger et ne peuvent tout contrôler. Récemment, deux rangers du parc ont été tués le 7 mars et le 3 avril derniers. L’un suite à un incident avec des animaux sauvages, l’autre après une attaque sur une position des gardes. En 2018, cinq gardes ont perdu la vie et 175 au cours de ces vingt dernières années.

Un métier à risques pour protéger ces animaux sauvages en voie de disparition, qu’on ne peut qu’admirer !

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Le centre-ville de Bordeaux sera définitivement interdit aux voitures d'ici 2026

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Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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