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Le Sikkim en Inde est le premier état complètement bio au monde

Publié le 26 mars 2019 à 19h09

Modifié le 28 mars 2019 à 11h56

par La Rédac'

Eh oui, c’est possible et ils nous l’ont prouvé. Les habitant du Sikkim, cette province indienne de 600 000 habitants est aujourd’hui 100% bio.


C’est en 2003 que cet État a décidé d’interdire progressivement les pesticides et engrais chimiques. Évidemment, tout n’a pas été facile au début, une partie des 66 000 fermiers connaît une baisse des récoltes et bien sûr, les prix ont augmenté. Le gouvernement organise des formations pour montrer comment utiliser du compost et des pesticides naturels et distribue également des graines bio et de meilleure qualité. Il fait également construire des infrastructures pour favoriser la vente directe. Depuis 2016, l’utilisation de produits chimiques est carrément devenue un crime passible de peines de prison.

Les 750 km2 de terres cultivées de l’État (une superficie proche de celle de New York) sont désormais certifiées biologiques. Grâce à ce virage, la fertilité des sols a augmenté, ainsi que la qualité de l’eau et la biodiversité s’est vu renforcée.


Un combat supplémentaire, celui du plastique

Plus de plastique à usage unique au Sikkim, d’une part pour faciliter le traitement des déchets, d’autre part pour réduire la pollution. C’est le premier État indien à interdire les sacs en plastique jetables dès 1997. À la place : sacs en papier, journaux et depuis 2016, les couverts, assiettes à base de polystyrène ont aussi été bannis. Les instances gouvernementales n’utilisent plus de bouteilles en plastiques, comme certains villages.

Cet État nous montre qu’il est possible de changer drastiquement nos modes de fonctionnement. Il faut que tout le monde mette la main à la pâte, population comme politiques, et un réel changement est possible. Le Sikkim doit nous servir d’exemple à tous. La France ne doit pas avoir honte de demander des conseils, par exemple !

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Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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