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SNCF : un appel à la grève pour les ponts de mai

Publié le 15 avril 2025 à 12h00

Modifié le 15 avril 2025 à 12h12

par Clémence Varène

Il y a quelques semaines, on vous faisait part d’un préavis de grève déposé par le syndicat Sud Rail. Et ce lundi 14 avril, la CGT a annoncé rejoindre le combat, en lançant un appel à la grève auprès des contrôleurs et des conducteurs à partir du 5 mai prochain. Youpi !

Joie et bonheur, nous touchons enfin du doigt la période bénie des ponts de mai. Douleur et tristesse, celle-ci pourrait bien être assombrie par de grosses complications au niveau des déplacements à travers la France. Et pour cause, la CGT vient de rejoindre l’appel à la grève lancé il y a quelque temps par des syndicats et associations de cheminots. Le plus gros syndicat de France a notamment annoncé une « semaine noire » à partir du 5 mai…


Des jours compliqués en perspective

Après un premier préavis du 17 avril au 2 juin déposé par Sud Rail, la CGT s’y met aussi, en annonçant une grève potentielle du 5 au 11 mai prochain, alors que le pont du 8 mai bat son plein. Une très mauvaise nouvelle pour tous les Parisiens qui ont prévu de profiter de ces mini-vacances pour aller faire un tour loin de la capitale, puisque des sections franciliennes du groupe ont évoqué ce 14 avril une « semaine noire » dans la région.

De son côté, la SNCF tient à rassurer les futurs voyageurs en indiquant que tous les préavis déposés n’aboutissent pas forcément à des grèves, et que des négociations ont été engagées pour tenter de régler la situation au mieux pour tous. Pour l’instant, aucune perturbation n’a donc été annoncée officiellement. On vous conseille cependant de quand même commencer à chercher un plan B, juste au cas où.


Contrôleurs et conducteurs unis pour un même combat

Ces différents préavis de grève s'inscrivent dans un contexte de tensions croissantes au sein de la compagnie. En cause, selon les contrôleurs et les conducteurs, une dégradation des conditions de travail, des plannings instables et une évolution salariale jugée insuffisante par les employés. Les grévistes espèrent bien gagner différents avantages, comme des primes de traction pour les conducteurs et une revalorisation de 100 euros par mois de la prime de travail pour les contrôleurs. Alors sur le papier, on les soutient, et on leur souhaite bien du courage dans leur combat. Dans les faits, on aurait quand même préféré un autre moment…

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