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Selon les cherceurs, subir une insulte serait aussi violent que de se faire gifler

Publié le 29 juillet 2022 à 17h51

Modifié le 29 juillet 2022 à 21h28

par Nicolas Cogoni

Quand les mots font aussi mal que les coups

Pilotée par la Professeure Marijn Struiksma, une équipe de chercheurs de l’université d’Utrecht, aux Pays bas, ont étudié les réactions du cerveau après avoir subit une violence verbale. Pour se faire, les scientifiques ont réalisé une expérience avec 79 volontaires, tous équipés d’électrodes d'électroencéphalographie (EEG) et de conductance cutanée. L’idée étant de comparer l’impact à court terme d’insultes répétées à celui de jugements positifs et prouver par la suite que celles-ci produiraient le même effet qu’une « mini-gifle ».

L’étude, retranscrite dans la revue scientifique Frontiers in Communication, nous indique que les cobayes ont lu et entendu des phrases négatives :  « Linda est une idiote » ou « Paula est horrible ». Mais également d’autres positives comme « Linda est un ange », « Paula est impressionnante » et enfin des descriptions factuelles neutres : « Linda est une étudiante ».


Un résultat sans appel

En conclusion, les résultats montrent bel et bien que les insultes pouvaient parfois affecter incontestablement le cerveau des volontaires, alors même qu’ils se savaient dans une étude expérimentale « sans interaction réelle entre les locuteurs ».

Pour être clair, les chercheurs expliquent que "Dans l’ensemble, nos constatations suggèrent que dans une expérience standard de compréhension psycholinguistique sans interaction réelle entre les locuteurs, les insultes donnent des 'mini-claques lexicales’ ».

Université d’Utrecht

Frontiers in Communication

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Les travaux pour rénover le pont de Pierre vont suspendre les trams cet été à Bordeaux

Publié hier à 17h30

par La Rédac'

À partir du printemps 2025, Bordeaux Métropole lance un chantier de grande envergure entre la place Stalingrad et la porte de Bourgogne, visant à rénover le Pont de Pierre et moderniser le réseau de tramway. Ces travaux auront un impact majeur sur la circulation des trams de juin à août, perturbant les lignes A, C et D pendant trois mois.

Un chantier titanesque dès le printemps 2025 

Le projet comprend deux volets : la rénovation du Pont de Pierre, qui sera inaccessibile pour les trams, bus et taxis, et la modernisation du réseau à la porte de Bourgogne, avec l’installation de nouveaux aiguillages. L’objectif est de renforcer l’infrastructure et d’améliorer la continuité du service de transport public âgé de 20 ans tout en créant deux nouvelles lignes de tram : les liaisons E et F, qui relieront respectivement la gare à l’aéroport et la Rive-Droite à Blanquefort.

Aucun tramway, ni bus, ni taxi vont pouvoir circuler 

« Ce chantier est l’un des plus importants de ces vingt dernières années », souligne la Métropole. Si l'enjeu est crucial pour la préservation du Pont de Pierre, il va provoquer des désagréments pour les usagers, notamment avec la suspension partielle du tramway durant l’été. Un vaste plan de substitution sera mis en place, avec notamment une augmentation des fréquences sur la ligne 16 et un encouragement au recours aux modes de transport doux, comme la marche ou le vélo.

Les travaux sur le Pont de Pierre, d'une durée de 52 mois pour un budget de 50 millions d’euros, visent à consolider la structure vieillissante du pont, jugée proche de sa limite d’élasticité. Parmi les interventions, l’insertion de 160 micropieux dans les fondations du pont devrait renforcer sa stabilité.

Pour une meilleure mobilité à venir

Dans le même temps, le réseau de tramway à la porte de Bourgogne sera modernisé pour améliorer sa fiabilité et sa capacité. Ces améliorations devraient permettre de renforcer le service tout en créant de nouvelles connexions pour les usagers. Ce double chantier, à la fois ambitieux et complexe, façonnera le futur du transport à Bordeaux, mais en attendant, il faudra faire preuve de patience et d’adaptation face aux perturbations à venir.

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