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Une substance radioactive trouvée dans l’eau potable de 6,4 millions de Français

Publié le 18 juillet 2019 à 12h16

Modifié le 22 juillet 2019 à 10h05

par La Rédac'

L'heure est grave. Les habitants de 268 communes sur la Seine, la Vienne ou la Loire sont concernés par la "contamination" radioactive de l’eau potable.


L’association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest (ACRO) a dénoncé mercredi la contamination de l’eau de millions de Français au tritium.
« Le tritium est un "lanceur d’alerte" : en cas d’accident grave sur une des centrales nucléaires sur la Seine, la Vienne, ou la Loire, il n’y aura pas que le tritium de rejeté et ce sont des millions d’autres personnes qui seront privées d’eau potable », affirme le laboratoire de la Criirad (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité). Il poursuit en dénonçant une « banalisation des contaminations au tritium (…) les autorités acceptent, pour des polluants radioactifs, des niveaux de risque plus de 100 fois supérieurs au maximum toléré pour les cancérigènes chimiques ! ».


Plusieurs zones touchées

268 agglomérations sont concernées, dont 122 en Île-de-France. La seule usine de potabilisation de Choisy-le-roi dans le Val-de-Marne distribue chaque année, 2,5 % de rejets de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (incluant donc, entre autres, du tritium). Cette usine alimente à elle seule 1,9 millions d’habitants des banlieues sud et ouest de Paris, selon l’ACRO.


Un article du Monde a repris les informations du communiqué réalisé par L’Association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest (ACRO). 

Flippant non ?

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Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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