Après le tacle de Blanche Gardin, Amazon dément les reproches de l’humoriste

On vous en parlait la semaine dernière, tant son post avait affolé la toile : sur Facebook, Blanche Gardin avait publié un long message dans lequel elle expliquait, non sans humour, son refus de participer à l’émission LOL, sur Amazon. Salaire astronomique (200 000 €) pour une seule journée de travail, dénonciation des pratiques de la compagnie (pression sur les employés, main d’oeuvre dans les camps ouïghours, optimisation fiscale, émissions de gaz à effet de serre équivalentes à celles du Portugal)… Bref, Amazon en avait pris pour son grade. Assez d’ailleurs pour que l’entreprise de Jeff Bezos y réponde. 

« Des commentaires faux et inexacts »

Ni une, ni deux, l’agence française de relations média d’Amazon a publié un communiqué reprenant une grande partie des points critiqués par Blanche Gardin. Après avoir expréssement qualifié les commentaires de l’humoriste de « faux et inexats », le porte-parole explique que l’entreprise « contribue au dynamisme des territoires », offre un « service d’excellente qualité » et des « prix bas, malgré l’augmentation du coût de la vie ». 

Le communiqué dénie également « détruire les emplois du petit commerce », comme l’avait formulé Blanche Gardin, en créant « plus de 35 000 emplois » et soutenant « 13 000 petites et moyennes entreprises françaises ». On remarquera qu'il ne rebondit pas sur les accusations de Blanche Gardin concernant le recours de certains de ses fournisseurs а la main d’oeuvre ouïghoure. 

S’agissant de l’impact environnemental de l’entreprise, le communiqué souligne qu’un « engagement ambitieux » a été pris « dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, avec The Climate Pledge, pour atteindre la neutralité carbone dès 2040. »

L’optimisation fiscale démentie

Enfin, concernant sa présumée optimisation fiscale pointée du doigt, Amazon affirme avoir payé sa juste part d’impôts en 2021, s’élevant à 1 millard d’euros. Une information sortie en août 2022, lorsque la compagnie avait révélé le montant global de sa facture fiscale, affirmant « faire partie des 100 plus importants contributeurs français en terme d’impôts ». Une somme en forte progression par rapport à 2020 (+66%), mais qui ne précise pas le détail des différents impôts payés : par exemple, impossible de savoir si Amazon a payé l’impôt sur les sociétés. 

Blanche Gardin, hypocrite ? 

Si le message fort lancé par Blanche Gardin a été globalement bien reçu dans l’opinion publique, ses détracteurs ont toutefois dénoncé à leur tour l’hypocrisie de la comédienne. Pourquoi ? L’actionnaire principal de sa série La meilleure version de moi-même, diffusée sur Canal +, n’est autre que Vincent Bolloré, milliardaire dont l’éthique et les pratiques sont loin d’épargner l’environnement, le paysage audiovisuel et le salariat. 

Je n'arrive pas à trouver la lettre de Blanche Gardin à Vincent Bolloré( Canal+), quelqu'un l'a vu passer ? Pour dénoncer l'attribution de marchés en Afrique de l'ouest, procédures bâillon, plantations au Libéria, la suppression des guignols, censure de documentaires...

— Harmonie Lecerf Meunier 🌻🌊 (@Ecolaw2) April 22, 2023

Blanche Gardin n'aime pas Bezos pour une série d'arguments parfaitement recevables, dont les émissions de gaz à effet de serre d'Amazon.

En revanche elle n'a rien à dire sur Bolloré (qui a financé sa série) pourtant acteur central de l’exploitation forestière en Afrique. 🤔 https://t.co/sw90D58LCU

— Tony Cotte (@TonyCotte) April 20, 2023

En tout cas, les célébrités qui participeront à la saison 4 de l'émission vont avoir besoin d'une bonne dose de courage pour l'annoncer...

Un voyage en 1900 au cœur du Périgord Noir

À deux heures de Bordeaux, au Bugue en Dordogne, se cache un lieu hors du temps. Le Parc du Bournat - comme « la ruche » en occitan - déploie ses 8 hectares de vieilles pierres, de manèges centenaires et de traditions ressuscitées, dans un décor bucolique, au cœur de la Vallée de la Vézère. Un musée vivant, un village reconstitué, une immersion dans la douceur de vivre de la Belle Époque.

Manèges, animaux, ateliers et rencontres

Ouvert en 1992, après deux ans de travaux titanesques, ce parc à thème unique en France retrace le quotidien d’un village de la fin du XIXe siècle : artisans à l’ouvrage, bâtiments anciens, métiers oubliés, manèges d’un autre siècle — accessibles dès 2 ans — et animaux en liberté (oies, dindons, poules, chevaux de traie, moutons, oiseaux) donnent vie à une époque à la fois simple et foisonnante.

Pensé par Paul-Jean Souriau, un industriel tombé amoureux du Périgord, aujourd’hui porté par ses petits-enfants, le Bournat reste un joyau culturel privé, animé avec passion par une centaine de saisonniers l'été et une équipe permanente d’une 20aine de personnes.

Un bond dans le temps pour moins de 20€

On y flâne, on s’y instruit, on y goûte une offre 100% locale — bières artisanales, produits frais, jambons rôtis à la broche l’été — et on s’y amuse dans un esprit de slow-tourisme, loin des foules.

Accessible de début avril à fin septembre, à partir de 12€ pour les enfants et 19,90€ pour les adultes, le Parc du Bournat n’est pas qu’un site touristique : c’est une mémoire vivante, un hymne à l’art de vivre d’autrefois qui ne souhaite appliquer les mêmes tarifs que d'autres grosses machines touristiques malgré les coûts de ses frais d'entretien.

Plusieurs interprétations pour toutes les générations

« Il y a différentes manières de vivre le parc, apprendre et s’instruire, se divertir avec les manèges, aller à la rencontre des artisans pour partager sa passion ou renouer avec le passé pour les passionnés d’histoire » nous confie Jade, la chargée de communication.

Une expérience riche et sans équivalent qui promet un voyage dans le temps passionnant. L’été venu, les nocturnes du Bournat transforment le parc en un véritable bal populaire à ciel ouvert, entre buffet champêtre, concerts festifs et feu d’artifice grandiose, pour prolonger la magie jusqu’à 23h. Sincère et authentique dans sa démarche villageoise, le parc du Bournat se classe parmi les 5 sites touristiques les plus fréquentés de la Dordogne.