La ministre du Travail Elisabeth Borne a rappelé ce vendredi 6 novembre que le télétravail était « absolument indispensable alors que l’épidémie est encore très brutale ». Elle a d’ailleurs insisté sur la nécessité de privilégier autant que possible le télétravail : « c’est une obligation. Toutes les tâches qui peuvent être faites à distance, doivent être faites en télétravail. Si toutes vos tâchent peuvent être faites en télétravail, vous devez être cinq jours sur cinq en télétravail », affirme-t-elle sur Europe 1.
Des sanctions pour les entreprises récalcitrantes
Elisabeth Borne a annoncé qu’une enquête serait réalisée à la fin de la semaine et a également mis en garde contre d’éventuelles sanctions. « J’ai passé ma semaine à appeler des dirigeants d’entreprises et des DRH pour leur dire que même aujourd’hui […] si les salariés ne souhaitent pas majoritairement repasser à 100 % en télétravail, il faut le faire parce qu’il y a réellement une situation sanitaire qui est grave. Le cas échéant, on fera des contrôles. Et si certains ne comprennent pas, on sera amenés à mettre des sanctions », ajoute-elle. L’inspection du travail est mobilisée depuis le début de la crise pour conseiller, accompagner mais également contrôler les entreprises. Affaire à suivre…
J'ai pu le constater par moi-même ce matin chez BNP Paribas, Engie ou encore Total : les entreprises se saisissent des règles du télétravail.
— Elisabeth BORNE (@Elisabeth_Borne) November 6, 2020
Il faut poursuivre les efforts et monter au maximum de ce que nous pouvons faire. Grâce à la mobilisation de tous, nous y arriverons. pic.twitter.com/6iruL3CShe