Le test du VIH est désormais gratuit et sans ordonnance à Paris

Dès aujourd'hui, tous les laboratoires d'analyses médicales de la capitale proposeront des tests VIH gratuits et sans ordonnance. 

"Au Labo sans ordo", c'est le nom donné à ce dépistage, qui vise à « accélérer la fin du sida » affirme Anne Souyris, l'adjointe à la mairie de Paris en charge de la Santé. Dès ce lundi 1er juillet, une expérimentation pilote d'une durée d'un an, permettra à tous ceux qui le souhaitent, de se faire dépister sans ordonnance, dans n'importe quel laboratoire de Paris, sans même avoir pris rendez-vous. 

En cas de test positif, un biologiste médical vous trouvera un rendez-vous sous 48h dans l'hôpital de votre choix et en lien avec votre médecin traitant si vous le voulez. 

Nous lançons #VIHTEST, l’offre de dépistage du VIH sans frais, sans ordonnance et sans rendez-vous dans tous les laboratoires de #Paris. Objectif : permettre à plus de personnes séropositives d'être dépistées et d’avoir accès aux traitements rapidement. https://t.co/aFpRqsSQVP

— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 1 juillet 2019

« La région Ile-de-France est particulièrement concernée, car les populations les plus touchées y sont les plus représentées », ajoute Anne Souyris. Il faudrait que « 90% de la population contaminée soit dépistée et soignée » afin d'empêcher la propagation du virus. 

La mairie de Paris s'est ainsi fixée comme objectif de vaincre le VIH d'ici 2030.

Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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