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Si vous voyagez en train, les règles pour les bagages changent !

Publié le 10 septembre 2024 à 08h30

Modifié le 10 septembre 2024 à 08h42

par Lucie Guerra

On est d'accord, jusqu’à présent, c’était bien pratique de pouvoir se déplacer en train et pour une raison simple : il était possible d’avoir autant de bagages que souhaité, tant que le·la voyageur·se était en mesure de les transporter seul·e. Aucun scrupule donc, à se faire des vacances dans le Sud avec l’équivalent de tout son appartement dans ses valises ou même à déménager de Nice à Paris avec, littéralement, l’équivalent de tout son appartement dans ses valises. On est cependant au regret de devoir vous annoncer que la SNCF a revu sa politique de bagages et qu’à partir du 15 septembre, il va falloir voyager bien plus léger.

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Seulement trois bagages autorisés

Si ces nouvelles limitations avaient été mises en place le 15 février dernier, une période de tolérance s’étendait jusqu’au 15 septembre. Qu’impliquent ces nouvelles réglementations ? À partir de la mi-septembre, vous n’aurez désormais droit qu’à trois bagages au maximum. Mais attention, il y a une subtilité : parmi ces trois valises, deux peuvent être des bagages cabine d’une taille maximale de 70 cm x 90 cm x 50 cm. Le dernier peut être un bagage à main dont la taille ne doit pas excéder 40 cm x 30 cm x 15 cm. 

« Et ma poussette, mon vélo, mon violoncelle ? » Pas de panique. Des bagages considérés comme "spéciaux" pourront être emportés, à condition qu’ils ne dépassent pas 130 cm x 90 cm. On trouve parmi eux les poussettes et trottinettes pliées, les instruments de musique, planches nautiques, snowboards, ou encore les skis. Les vélos devront quant à eux être démontés et mis dans une housse avec une étiquette prévue à cet effet. Si vous voyagez avec un bagage spécial, vous aurez droit à une valise cabine, le bagage en question et un bagage à main. 


Des sanctions en cas de non-respect ?

Quels sont les risques en cas de non-respect de ces règles ? Des amendes. Comptez 10€ si votre vélo n’est pas correctement démonté et rangé. Dans les TGV, Ouigo et Intercités, ce sera 50€ si les règles ne sont pas respectées. 

Pour les voyageurs en TGV Inoui avec des bagages plus grands, la SNCF a mis en place un nouveau service intitulé "Mes bagages", qui vous permet d’acheminer vos valises d’un point A à un point B. Les prix commencent à 32€. Comment ça se passe ? 48h avant votre départ, vous recevrez des étiquettes à coller sur vos bagages, puis un livreur viendra les récupérer. Ils seront ensuite déposés dans le lieu que vous avez sélectionné, sur le créneau horaire de votre choix. Quant à vous, vous pouvez voyager plus léger ! 



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Le plus beau village de France est dans le Pays Basque, d'après le magazine Times

Publié aujourd'hui à 09h00

par La Rédac'

Le célèbre magazine The Times a récemment élu Ainhoa, un petit village à la frontière espagnole, « plus beau de France », parmi une sélection des 25 destinations françaises les plus pittoresques. Pour établir son classement, le média anglais a examiné la liste des 180 villages français bénéficiant du label « Plus beaux villages de France ».

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Ainhoa, une perle cachée aux couleurs de la tradition

Pour figurer dans ce guide, un village doit répondre à 32 critères rigoureux, garantissant que chaque destination est porteuse d’un héritage culturel fort. En tête des coups de cœur du journal : on retrouve le bourg typique d'Ainhoa, avec une rue unique, situé à deux heures de route de Bordeaux et à quelques kilomètres d'Espelette et de SareUne reconnaissance qui met en lumière l’authenticité de ce village d’un peu plus de 650 habitants, où le temps semble suspendu entre tradition et nature avec un panorama grandiose sur la montagne et l’océan.


Une bastide-rue construite au XIIème siècle

Au pied des collines verdoyantes du Pays basque, Ainhoa se déploie le long de sa rue principale. Comme une avenue bordée de maisons à colombages peintes à la main, parée des teintes vives et chaleureuses des traditions locales.

Ce village, fondé au XIIIe siècle, a longtemps été un lieu d’étape pour les pèlerins empruntant le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. C’est un lieu où l’histoire se mêle à la beauté des paysages, où chaque ruelle pavée, chaque porte sculptée, raconte un passé riche et émouvant. Comme la chapelle Notre-Dame de l'Aubépine, érigée sur le flanc de la montagne Atsulai à près de 400 m d'altitude, qui mérite une halte.

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Un village typique d'une autre époque

Si Ainhoa brille par son architecture parfaitement préservée – avec ses maisons à colombages du XVIIe siècle et ses superbes demeures du siècle suivant –, il cache également un patrimoine vivant. Entre potagers secrets, jardins ombragés et commerces locaux, le village semble défier le passage du temps et respire la tranquillité.


Le village bastide du XIIème siècle abrite également des artisans passionnés et des producteurs locaux qui perpétuent des savoir-faire ancestraux. À la Ferme Ithurria, étoilée au Guide Michelin, les gourmets peuvent savourer une cuisine raffinée aux accents basques, tandis que les linteaux gravés des maisons racontent les histoires des familles qui ont marqué le village, comme celle de la maison Gorritia, liée à l’Amérique.

A l'héritage vivant 

C’est cette alliance entre histoire, patrimoine et beauté naturelle qui a séduit The Times. Ainhoa est plus qu’un village, c’est un symbole du savoir-vivre basque, une invitation à ralentir, à flâner et à savourer la quiétude de ces bourgades uniques. À l’écart des foules, entre mer et montagne, Ainhoa plonge dans un voyage hors du temps, à la découverte d'une France authentique et préservée. 


À travers le regard de nos voisins britanniques, c’est donc une nouvelle facette de notre patrimoine qui brille sur la scène internationale, offrant au monde un aperçu de la richesse secrète de notre belle région basque. 


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