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Un tram-train direct pourrait voir le jour entre Bordeaux Quinconces et Lacanau

undefined undefined 17 novembre 2025 undefined 09h00

La Rédac'

Bordeaux-Lacanau : 1H20 top chrono depuis les Quinconces

On connaît la ligne de train Bordeaux Arcachon, ou encore Bordeaux-Soulac. Mais celle pour rejoindre Lacanau a disparu depuis des années pour laisser place à une piste cyclable. Et face à la saturation routière de la départementale, les élus réclament son grand retour. Juste après une réunion publique très suivie organisée à Lacanau le 15 octobre, les grandes lignes du projet ont été dévoilées : un tram-train électrique reliant Eysines Cantinolle à Lacanau-Océan, avec des haltes dans les communes traversées et un temps de trajet annoncé d’1h20 depuis les Quinconces.

Un territoire saturé en quête de solutions

Aujourd’hui, la route reste l’unique moyen de rejoindre Lacanau depuis Bordeaux. Une dépendance à la voiture devenue problématique dans un secteur en pleine croissance démographique. « Ce projet n’est pas une lubie », insiste Laurent Peyrondet, maire de Lacanau, face à une salle comble. Pour l’élu, ce tram-train permettrait à la fois de fluidifier le quotidien des habitants et de créer une liaison touristique vers l’océan.

Du côté du collectif Tram-train Bordeaux–Lacanau, présidé par Christian Feytout, le constat est clair : le Sud-Médoc souffre d’un manque criant d’alternatives, avec une part modale des transports en commun inférieure à 5%. « Je mets parfois deux heures pour atteindre la gare de Bordeaux », témoigne un habitant venu au débat. Une situation jugée inacceptable par de nombreux riverains.

Un tracé déjà imaginé… mais un financement qui fait débat

Le projet relierait Eysines Cantinolle à Lacanau-Océan via Saint-Médard-en-Jalles, Salaunes, Sainte-Hélène et Saumos, en circulant à la vitesse d’un train classique. Le tracé utiliserait principalement la RD6, élargie pour accueillir une voie dédiée. « L’impact écologique serait minime », assure un habitant favorable au projet.

Reste l’épine du financement : 200 millions d’euros minimum, un investissement que certains jugent ambitieux. Les porteurs du projet rencontreront prochainement Alain Rousset, président de la Région Nouvelle-Aquitaine, dans l’espoir d’obtenir une étude de faisabilité.

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