Une œuvre de Banksy dans les rues de Bordeaux en soutien aux Gilets jaunes ?

Le grand Banksy aurait-il frappé la belle-endormie ? C'est en tout cas ce qui se murmure dans les rues de Bordeaux, sur la toile et dans la plupart des médias locaux. Un pochoir très ressemblant de "La petite fille au ballon" a été réalisé sur le Cours d'Albret aux alentours du 14 février. Pour lors nous n'en savons pas plus, le doute plane et nombreux sont les internautes à y conjecturer.

Découvert aux alentours du 14 février à proximité du Cours d'Albret, un nouveau dessin au pochoir ressemblant étrangement à "La petite fille au ballon" agite les esprits.

Pour la petite histoire, "La petite fille au ballon" signée Banksy, et réputée pour être critique envers la violence policière, avait défrayé la chronique après son auto-destruction lors d’une vente aux enchères en octobre dernier chez Sotheby’s pour plus d'un million d'euros.

Sur cette peinture, on décerne la silhouette d'une petite fille, la main arrachée ensanglantée et vêtue d'un gilet jaune en signe de protestation. Œuvre en soutien aux Gilets jaunes, ça c'est une évidence. Mais signée Banksy ou non ? Difficile de le certifier. Une chose est sûre, le style est le même, la référence à l'œuvre est manifeste et le procédé anonyme et discret reflète à merveille celui de l'artiste engagé.

Prouesse engagée de l'artiste ou réinterprétation d'une œuvre symbolique ? 

Alors Banksy aurait-il produit ce pochoir mystérieux ? Pas sûr ... D'abord parce que 4 jours après l'artiste n'a fait aucune mention à ce sujet sur les réseaux sociaux où il est d'ordinaire actif, ensuite parce que ce n'est pas dans les us et coutumes de l'artiste de se réapproprier ses œuvres et surtout parce que la signature du secret artist a été peinte à l'envers. 

Autre hypothèse émise à ce sujet, révélée par le Huffington Post : "Banksy ne serait autre que 3D (ou Robert del Naja de son vrai nom), le chanteur du groupe britannique de trip-hop Massive Attack". Et il s'avère (par pure coïncidence ?) que le groupe en question passait en concert le 14 février à l'Arkéa. Certains internautes se sont dit que la coïncidence était trop grande et que Banksy (Robert del Naja donc) était forcément derrière l'œuvre qui est apparue sur les murs de la ville.

Si quelques uns de nos bonbecs ont des infos à ce sujet, on est preneurs !

Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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