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L'UE vote pour le chargeur universel

Publié le 3 février 2020 à 15h00

Modifié le 3 février 2020 à 17h31

par Manon Merrien-Joly

Depuis 2009, la Commission Européenne cherche à harmoniser la connectique et instaurer un chargeur universel pour les téléphones portables et les tablettes des pays de l'Union Européenne. Ce jeudi 30 janvier, les eurodéputés ont plaidé une nouvelle fois pour cette innovation au nom de l'environnement et des droits des consommateurs. 

A 582 eurodéputés pour, 40 contre et 37 abstentions, "L’offre pléthorique de chargeurs entraîne (…) des coûts excessifs et des désagréments pour les consommateurs et génère une empreinte écologique inutile", écrivent les élus européens dans cette résolution non contraignante, adoptée à Bruxelles à une large majorité. Ils jugent "nécessaire d’adopter d’urgence une norme de chargeur universel", réclamant des mesures "d’ici juillet".

Apple n'est pas avantagé par l'initiative et s'y oppose : dans une déclaration publiée dans le Financial Times, la firme californienne a déclaré que ce chargeur commun "étoufferait l’innovation au lieu de l’encourager et nuirait aux consommateurs en Europe et à l’économie dans son ensemble" et, en plus de léser "des centaines de millions d’appareils et d’accessoires actifs utilisés par (ses) clients", créerait "un volume sans précédent de déchets électroniques et gênerait fortement les utilisateurs"

Depuis 2011, le nombre de chargeurs a été considérablement réduit. Aujourd'hui, seuls trois types sont commercialisés en Europe : le Micro-USB, majoritaire, l’USB Type-C et le port Lightning, utilisé seulement pour les produits Apple. Seulement, leur diversité engendre 50 millions de tonnes de déchets électroniques par an.

Si la mesure prise par la Commission Européenne ne contraint pas les dirigeants à s'y soumettre, elle constitue un pas en avant, qui s'accompagne aussi du souhait des élus d'interdire la vente obligatoire de chargeurs avec chaque appareil.

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isulia-bordeaux©François Blanchard

Pensé dans une logique écoresponsable, l’événement privilégie les circuits courts, les options végétariennes et la réduction des risques, avec la présence d'une brigade de bénévoles et de dispositifs de prévention pour garantir un espace sûr et bienveillant à tous·tes.

Un line-up exigeant, pensé pour surprendre et rassembler

Parmi les artistes attendus, le duo Belaria B2B Soyoon réunit deux figures montantes de la scène électronique. Belaria, résidente du Badaboum et de Rinse France, tisse ses sets entre EBM, Italo Body Music et techno planante, dans une esthétique post-punk affirmée. À ses côtés, Soyoon — originaire de Séoul et révélée par Boiler Room — infuse ses performances d’une énergie rave 90s et d’éclectisme radical, forte de résidences au Macadam et au Mihn Club de Hong Kong.


Autre nom à suivre : Salomée, résidente de l’IBoat, qui mêle électro hypnotique et techno lumineuse, en distillant ses sets exclusivement sur vinyle. Le collectif local Heavydance, fer de lance de la scène bordelaise underground, complète l’affiche avec un live à haute intensité, entre puissance brute et liberté sonore.


Une onde collective hors du temps ancrée sur la scène bordelaise 

Isulia continue de tisser son identité : plurielle, indépendante, inclusive et profondément tournée vers le collectif. Bien connu des Bordelais pour sa programmation libre et vibrante, le festival Isulia avait réuni 6 000 festivaliers et festivalières, 32 artistes et groupes et 45 intervenant·e·s pour ses talks l'an dernier. Aucun doute que le prochain tome ne connaisse autant (sinon plus) de succès. 


La billetterie est en ligne 


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