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Ces Français réservent sur Snapchat des vacances qui virent au cauchemar

Publié le 2 septembre 2022 à 18h21

Modifié le 5 septembre 2022 à 16h56

par Lila D

C’est la triste histoire de cette famille française venue du Val-de-Marne, rêvant de se dorer la pilule, plonger dans la Mer Rouge, et découvrir Le Caire cet été, mais tout a fini au tribunal de la station balnéaire d’Hurghada (Égypte). Farah a raconté cette histoire au Parisien après son retour à Champigny-sur-Marne. Ils sont passés par l’agence de Mathieu M. , un tour-opérateur basé à Nanterre en Ile de France, se montrait très réactif pendant les échanges sur les réseaux sociaux, d’après les témoignages recueillis par Le Parisien : il effectue les devis et fait avancer le processus, mais ça ne l’aura pas empêché d’escroquer plus de 80 ménages, donc plus de 150 personnes.

Une escroquerie cousue de fil blanc

Farah a décidé de coordonner une plainte collective pour obtenir justice. « On s’est fait escroquer et nous sommes nombreux à être dans ce cas là. » Leur point commun ? Ils ont tous acheté leur voyage à l’agence Valbuenux, basée à Nanterre, et dont le fameux Mathieu M. est le patron depuis moins d’un an d’après le site société.com. L’agence Valbuenux vendait ses voyages à prix bas sur Instagram et Snapchat, et tout s’est déroulé normalement, à l’exception d’un départ retardé de deux jours, mais qui ne paraissait pas si anormal vu le chaos qui a touché les transports aériens cet été. Farah et sa famille comptant trois enfants, avaient payé 4500€ tout compris pour dix jours dans un cinq étoiles. La grosse surprise de l’escroquerie ne s’est révélée qu’une fois sur place : l’hôtel n’est pas celui prévu avant le départ, Mathieu M fait mine d’avoir un geste commerçant, et dit les surclasser. « La réception me contacte pour nous annoncer que c’est le check out et que nous devons régler notre chambre d’hôtel » relate Farah toujours au Parisien.

Des vacances qui virent au cauchemar

Après cet épisode bien stressant du check out impromptu, la famille de Farah se voit bien obligée de porter plainte à la police touristique, d’échanger sur le problème avec l’ambassade de France, puis se rendre au tribunal d’Hurghada après avoir fait appel à un avocat égyptien bien évidemment. Le tout sans parler l’arabe égyptien, c’est donc le mari qui parle l’arabe tunisien qui traduit l’histoire de leurs déboires. Le résultat ? « Une médiation est menée mais il refuse de nous rembourser l’intégralité de notre séjour et les frais supplémentaires engagés », peste Farah à juste titre. Ils auraient perdu environ 8600€ en comptant le check out dans lequel ils étaient « surclassés » et les billets d’avion du retour., soit presque le double de ce qu’ils avaient prévu de dépenser pour ces vacances de l’enfer. Le consul de France a lui déclaré  « En 32 ans, je n’ai jamais vu ça. »

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