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Vidéo : salto arrière dans la Garonne depuis le pont Chabon-Delmas

Publié le 21 juin 2020 à 12h34

Modifié le 8 octobre 2020 à 08h41

par Juliette A

Il s'apelle Côme Girardot, il a seulement 18 ans, il est en école de commerce. Cet athlète bordelais (qui a fait de nombreuses années de trampoline en club) aime repousser ses limites. Et celle de sauter le pont Chaban-Delmas au lever du jour en faisait partie. "Il faut dire que les spots autorisés au public pour sauter en Gironde sont très rares. Le matin, le fleuve est calme, tout glassy et les courants semblent moins forts. Ça a été impossible pour moi d'y résister" précise Côme.

Un féru de cascades depuis toujours

"Depuis le temps que je voulais le sauter ce pont" ajoute-t-il dans la légende de sa vidéo Instagram. C'est désormais chose faite. Et cette performance lui aura valu 15 000 vues sur la toile en seulement 24h. Dans cette saynète inédite, on aperçoit le jeune homme vêtu d'une combinaison en néoprène (et d'un gilet de sauvetage) faire un salto arrière dans le fleuve bordelais. Le tout, sur le titre "Exo Planète" de Kaaris. 

Malgré un sens du danger incontestable, Côme nous confie s'être renseigné au préalable sur les risques qu'il encourait. Parmi eux : celui de 38€ lorsqu'on se baigne dans un canal/fleuve/rivière interdits à la baignade. Pour celui de sauter depuis un pont en revanche, il nous précise n'avoir trouvé aucune loi pour cela. "Il faut dire que l'exemple ne doit pas être très fréquent". Et si la performance brave les autorisations de la municipalité et peut être dangereuse, la vidéo vaut quand même le coup. La preuve ! 

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L’arrivée du printemps célébrée à ciel ouvert

Isulia signe le grand retour des Open Air printanniers le samedi 19 avril 2025, à La Cité Bleue, dans le quartier de Bacalan. De 16h à 00h, ce format condensé du festival Isulia promet un concentré d’énergies plurielles et de créations engagées, entre concerts, performances artistiques et espaces immersifs. Organisé dans les vestiges industriels d'une ancienne raffinerie réinventée en haut lieu culturel, l’événement s’annonce comme un moment fort de la saison avec plus de 1000 m2 dédiés à la fête. 

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Une fusion entre danse, exploration et partage

Né en 2021, Isulia dépasse les frontières d'un simple festival : c’est un espace vivant, libre et inclusif, où s’entrelacent création, réflexion et engagement. Témoin des mutations artistiques et sociétales, il s'affirme comme un laboratoire d’idées et une plateforme pour les nouvelles voix de la culture indépendante. Isulia défend une vision fédératrice de la fête, où l'art rencontre le sens, et la musique, les consciences.

isulia-bordeaux©François Blanchard

Pensé dans une logique écoresponsable, l’événement privilégie les circuits courts, les options végétariennes et la réduction des risques, avec la présence d'une brigade de bénévoles et de dispositifs de prévention pour garantir un espace sûr et bienveillant à tous·tes.

Un line-up exigeant, pensé pour surprendre et rassembler

Parmi les artistes attendus, le duo Belaria B2B Soyoon réunit deux figures montantes de la scène électronique. Belaria, résidente du Badaboum et de Rinse France, tisse ses sets entre EBM, Italo Body Music et techno planante, dans une esthétique post-punk affirmée. À ses côtés, Soyoon — originaire de Séoul et révélée par Boiler Room — infuse ses performances d’une énergie rave 90s et d’éclectisme radical, forte de résidences au Macadam et au Mihn Club de Hong Kong.


Autre nom à suivre : Salomée, résidente de l’IBoat, qui mêle électro hypnotique et techno lumineuse, en distillant ses sets exclusivement sur vinyle. Le collectif local Heavydance, fer de lance de la scène bordelaise underground, complète l’affiche avec un live à haute intensité, entre puissance brute et liberté sonore.


Une onde collective hors du temps ancrée sur la scène bordelaise 

Isulia continue de tisser son identité : plurielle, indépendante, inclusive et profondément tournée vers le collectif. Bien connu des Bordelais pour sa programmation libre et vibrante, le festival Isulia avait réuni 6 000 festivaliers et festivalières, 32 artistes et groupes et 45 intervenant·e·s pour ses talks l'an dernier. Aucun doute que le prochain tome ne connaisse autant (sinon plus) de succès. 


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