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Vincent Lagaf’ annonce le retour à l’antenne du Bigdil en 2025

Publié le 5 juin 2024 à 17h00

Modifié le 5 juin 2024 à 18h25

par Flora Gendrault

On pensait avoir définitivement dit adieu aux vieux programmes qui animaient avec légèreté nos soirées il y a 20 ans, et pourtant ! Après Le juste prix, Le maillon faible et même les Petites annonces d’Elie Semoun et Franck Dubosc, c’est au tour du Bigdil d’annoncer son retour, non pas sur les antennes de TF1 mais sur RMC Story, et ce dès 2025. Son présentateur vedette, l’humoriste Vincent Lagaf’, reprendra lui aussi du service. 


Fin des émissions quotidiennes

Dans un communiqué publié lundi 3 juin, RMC Story a annoncé la bonne nouvelle : « Après plus de 20 ans d’absence », Vincent Lagaf’et Bill, l’extraterrestre bleu aux grands yeux jaunes, reprendront l’antenne pour de « nouveaux épisodes ». Contrairement au jeu d’origine, diffusé quotidiennement sur TF1 en avant-soirée, sa nouvelle version sera lancée en « prime time », a expliqué lundi Vincent Lagaf’ à Télé Loisirs.

« Je ne veux plus en faire (d’émission quotidienne) car de nos jours, il faut en enregistrer cinq ou six par jour », a expliqué l’animateur de 64 ans, estimant qu’« en prime time, on a plus de temps pour déconner ». Un seul mot d'ordre donc, le même qu'à l'époque : la déconnade. 


« On ne va pas changer une virgule »

Un remake que personne n’attendait, mais qui ravit les nostalgiques. Toutefois, le Bigdil va-t-il garder sa forme d’antan ? « On ne va pas changer une virgule par rapport à la première saison du Bigdil sur TF1 », a assuré Vincent Lagaf’. « En dehors du fait que j’ai pris 20 ans dans la gueule, il faut que l’émission reste la même », a-t-il ajouté. Le concept restera ainsi le même : proposer diverses épreuves aux candidat·es, qui peuvent remettre leurs gains en jeu. 

Seul changement notable, signe du vent féministe qui souffle (timidement) sur l’audiovisuel français : Lagaf’ ne sera plus entouré de « Gafettes », ces jeunes femmes qui l’assistaient sur le plateau. « Je ne sais plus si aujourd’hui il faut forcément avoir des belles filles partout. Le monde a changé, les mentalités ont changé », a-t-il expliqué. Bill, lui, sera encore au rendez-vous, incarné par la même voix, celle du comédien Gilles Vautier. Pour assister au tournage des épisodes, qui se dérouleront en public, il ne reste plus qu'à attendre l'automne 2024 !

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Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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