istock-851908646

Le troisième radar qui flashe le plus en France se trouve près de Bordeaux

Publié le 24 janvier 2022 à 09h12

Modifié le 24 janvier 2022 à 09h21

par Ella Billet

L’Observatoire national interministériel de la sécurité routière a publié en décembre 2021 son bilan des infractions relevées par les forces de l'ordre pour l’année 2020. Et parmi le palmarès, on retrouve le radar qui a flashé le plus de véhicules. L'heureux gagnant se trouve en Saint-Saint-Denis, suivi de près par celui de Cagnes-sur-Mer.

Et qui vient après ? Le radar tourelle de la rocade intérieure bordelaise (RN 230) situé à Floirac, à proximité de la sortie 24, où la vitesse est limitée à 90 km/h. Ce coquin a dressé 126 255 messages d’infraction (MIF) en un an. Ce qui le hisse à la 3ème place des 10 radars qui ont le plus flashé en France lors de l'année 2020. La raison ? Une mise en place récente, en août 2019. Les automobilistes n'auraient donc pas encore son installation en mémoire. 

via GIPHY

À VOIR AUSSI

À LIRE AUSSI
shutterstock-2465492993

Les vacances d’avril et les ponts de mai menacés par une grève de la SNCF

Publié aujourd'hui à 12h00

Modifié aujourd'hui à 12h11

par Flora Gendrault

Les voyageur·ses commencent à connaître la chanson : ces dernières années, il est fréquent que le personnel de la SNCF serre la vis à l'approche des vacances. Celles d’avril n’échappent pas à la règle, puisque selon les informations du Parisien, le syndicat Sud Rail a déposé un préavis de grève du 17 avril au 2 juin à la demande des contrôleur·ses – les "cheminots ASCT" dans le jargon – et de leur collectif national. La période comprend une partie ou la totalité des vacances d’avril selon les zones, ainsi que les ponts du mois de mai, très convoités par des travailleur·ses en quête de repos à moindre coût. 


« Nous allons taper fort, là où cela peut faire mal » 

L’objectif : faire pression sur la SNCF. Interrogé par un journaliste du média francilien, Olivier, un des responsables du collectif, explique avoir sollicité la direction « depuis des semaines », se heurtant à un mur. « Nous allons taper fort, là où cela peut faire mal », a-t-il ainsi menacé ; taper fort en visant une partie des week-ends des vacances de printemps, y compris le week-end du 20 avril, qui concerne toutes les zones, ainsi que les ponts de mai (1er, 8 et 29 mai).

En faisant grève, les contrôleurs paralyseraient le trafic, puisque leur présence en rame est nécessaire afin d’assurer la mission de sécurisation des voyageurs, inscrite dans le Code des Transports. La Pentecôte (8 juin) est toutefois épargnée. 


À la SNCF, l’optimisme de mise 

Mais alors, doit-on vraiment s’inquiéter et prévoir un plan B ? « Tous les préavis ne conduisent pas à des conséquences », affirme SNCF Voyageurs, qui assure être en phase de « dialogue » afin de rassurer les voyageur·ses. Pour éviter la grève, les organisations syndicales et la direction devront arriver à un accord, alors qu’un communiqué de Sud Rail publié ce lundi 24 mars déplorait les conditions de travail des contrôleur·ses.

En cause, les horaires de travail modifiés « au jour le jour », ainsi que la mise en place d'un « nouveau logiciel informatique » qui modifie le planning des contrôleur·ses « sans arrêt, sans avis préalable ». Le préavis réclame aussi une augmentation de « 100 euros mensuels minimum » de la prime de travail des ASCT. « Notre direction ne bouge que si nous instaurons un bras de fer », conclut Olivier auprès du Parisien. Un bras de fer qui s’annonce, une nouvelle fois, musclé. 


À LIRE AUSSI