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Dispo, le concurrent d'Instagram qui aime tes photos ratées

Publié le 15 mars 2021 à 16h47

Modifié le 15 mars 2021 à 20h21

par Cindy V

Quand tu manges tes pâtes bolo' réchauffées et que tes ami.e.s ont posté sur Instagram leurs sushis fraîchement commandés, tu peux te sentir un peu mal. Face à ce malaise partagé par nos générations ultra connectées, l’application Dispo propose de revenir au style des appareils photo jetables des années 90 – les disposable cameras en anglais – en valorisant les photos plus « authentiques ».

David Dobrik, influenceur et humoriste slovaque, a proposé une version bêta en février dernier. Son appli, téléchargée plus de trois millions de fois, attire déjà l’intérêt des investisseurs.

 
« Saisir l’instant décisif »

Le dada de David, c’est la spontanéité de la photographie. Avec son appli, il n’y a pas à réfléchir quinze minutes sur la position, l’exposition, le filtre parfait ou quelle sera la photo la plus "likeable" : il n’y a qu’une seule photo de prise, c’est l’originale. L’utilisateur.ice envoie la photo brute "à développer", et jusqu’au lendemain matin à 9h, le résultat reste une surprise.

Si on décide de publier la photo, elle sera répartie dans un des albums photos rangés par thèmes communs entre utilisateur.ice.s. Les interactions ne sont pour l’instant utilisées qu’à leur strict minimum (commentaires et likes). Pour pouvoir accéder à cette première version de l’appli, il faut avoir un iPhone et être invité.e par quelqu’un.e qui est déjà dessus.

 
L'esthétique du vrai, du brut, du naturel

Le naturel serait-il la nouvelle tendance face aux injonctions à une beauté uniforme ? L’imperfection est déjà pas mal à la mode sur les réseaux sociaux avec les selfies ironiques en contre-plongée de célébrités comme Angèle, les courtes vidéos TikTok drôles ou encore les photo dumps sur Instagram (quand quelqu’un.e poste ses photos ratées et inutiles sur son compte).

L’application dispose sur les photos au hasard des petits filtres à grain ou change l’exposition pour leur donner un aspect argentique vintage. En valorisant les erreurs techniques, on valorise un peu aussi les imperfections humaines.

Ce n’est pas la première application à proposer ça, déjà deux autres l’avaient fait : Huji et 1888. Si Dispo fonctionne déjà si bien, c’est aussi grâce à la communauté de plus de 18 millions de followers qu’a créé David Dobrik sur YouTube et TikTok. Reste à voir comment se développe le projet avec le temps et le succès.

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Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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