La street artiste Rouge dévoile une nouvelle fresque intérieure aux Chartrons !

Rouge, artiste bien connue dans le paysage du street art bordelais vient de réaliser une fresque en intérieur, dans un campus aux Chartrons. Rendez-vous dans l'une des salles de l'ICART, école du management de la culture à Bordeaux située sur le parvis de la Cité Mondiale. La fresque florale de 7,38 X 2,25m est entièrement réalisée à la main, et à l'acrylique.

Référence dans la formation des professionnels du management culturel et de l'art, l'ICART ouvre désormais ses murs à des figures artistiques emblématiques de la ville. C'est une volonté du Président du groupe EDH, de donner carte blanche à des artistes et de valoriser leur travail dans chacun des campus de France. L'ambition de l'école ? Immerger les étudiants dans un environnement artistique dynamique et porteur.  Chose promise, chose due, l'école a choisi une artiste installée à Bordeaux depuis près de 10 ans, dont vous avez pu voir les œuvres en extérieur ou lors d'expositions (M.U.R, Base sous-marine, Art Social Club, Institut Culturel Bernard Magrez ...).

L'ICART ouvre ses portes pour décorer ses murs

C'est ainsi qu'une tableau géant de 7 mètres par 3 a fait son apparition en salle 7. La fresque, que nous avons eu l'honneur d'apercevoir est entièrement dessinée par la jeune femme à l'acrylique et au POSCA. L'œuvre est colorée de tons floraux printaniers rouges, verts, marrons, beiges et représente le portrait d'une femme, derrière laquelle on découvre des branches et des fleurs. 

Une fresque végétale et vitaminée

Une aubaine pour découvrir le travail de l'artiste qui sort de ses sentiers battus. Plutôt tournée vers du sombre, elle explore désormais le vitaminé, le pop, le coloré. "Quand j'ai découvert le mur sur lequel j'allais travailler, j'ai été séduite par la vue sur la rive droite très végétale et j’ai eu envie d’une continuité avec mon travail ». 

Et quand on lui demande quelle réaction elle attend des étudiants face à la découverte du projet, elle répond humblement "Cohabiter, c'est déjà beaucoup. J'espère simplement
apporter une valeur ajoutée à leur environnement. Pour découvrir son œuvre, il est possible de se rendre à l'école et d'en apprendre davantage lors des journées portes ouvertes de l'ICART qui ont lieu ce week-end. Voilà qui tombe à pic !

Plus d'infos par ici

ICART Bordeaux
8 Quai des Chartrons, 33000 Bordeaux
05 56 44 14 48
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Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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