1 - L’exorciste
En 1973 William Friedkin avait réussi à faire trembler le monde entier avec son effrayante histoire et malgré des effets spéciaux un peu vieillis, ce film reste un classique du genre. Pour ceux qui ont vécu dans une grotte jusqu’à aujourd’hui, le pitch :
A Washington, Chris MacNeil est troublée par des phénomènes étranges : bruits provenants du grenier, lit mouvant, bref rien de très rassurant. Et puis ça continue… jusqu’à ce que sa fille Regan se transforme en espèce de monstre loin de la gentille adolescente qu’elle était : si proférer des menaces de mort est une chose, être en proie à de violents spasmes et se déplacer à la manière d’une araignée en est une autre. Les Pères Damien Karras et Merrin vont avoir du fil à retordre pour libérer Regan de ce satané démon.
2 - L’Orphelinat
Autant, les enfants peuvent être adorables ou repoussants (c’est selon chacun, on ne juge pas votre fibre maternelle/paternelle) autant ils peuvent être complètement flippant. C’est un peu le cas dans ce film. Pourtant ça commençait bien, l’héroïne a de bonnes attentions, ça aurait dû bien se passer… Eh bein non.
Laura a grandi dans un orphelinat entourée d’autres enfants qu’elle aimait et chérissait, en gros, elle en garde un bon souvenir. Du coup, arrivée à l’âge adulte, elle décide de racheter cette vieille maison avec son mari et son fils Simon dans l’optique d’en faire un lieu d’accueil pour les enfants handicapés (je vous l’ai dit ça commence avec les meilleures attentions du monde). Sauf que Simon, qui a 7 ans, devient un peu zinzin, se fait plein de potes imaginaires avec qui il joue à des jeux étranges. Et puis il disparait. Aaah la bonne ambiance !
3 - Le Silence des Agneaux
Et ses suites ! Comment ne pas frémir devant un Anthony Hopkins aussi froid que sanguinaire ? Ce film est d’autant plus effrayant que ce genre d’individus puissent exister : le cannibale (c’est en tout cas plus plausible qu’une bande de fantômes pas très sympa qui viendraient nous réveiller pendant la nuit). Ce film a l’avantage de nous prendre aux tripes par son horreur mais aussi par cette relation complexe qui s’établit entre les protagonistes :
Alors que Buffalo Bill (pas le copain des indiens mais un psychopathe qui assassine des jeunes femmes) terrorise le Middle West avec ses assassinas, Clarice Starling, agent du FBI, doit interroger l'ex-psychiatre Hannibal Lecter pour en savoir plus sur le portrait psycho du tueur. Pas de chance, lui aussi est un psychopathe doublé d’un cannibale, et avouons le, un peu voyeur puisqu’il ne fournit ces informations qu’en échange de détails sur la vie privée de la jeune femme. Autant dire qu’elle est dans de beaux draps.
4 - Bienvenue à Zombieland
Bon ok, celui-ci ne fait pas peur, mais c’est à chaque fois un plaisir de le revoir ; il avait donc sa place dans le classement. Oui un zombie c’est méchant, oui un zombie ça peut te manger mais ce n’est pas une raison pour ne pas en rire ! Les anti films d’horreur trouveront le compromis parfait avec cette virée à Zombieland ! Un petit résumé pour ceux qui se sont toujours dit «encore un film à la con» (comme moi avant de le voir) :
Le monde a été décimé par les zombies et seuls quelques pauvres humains tentent de survivre avec plus ou moins de succès. Il y a Columbus, peureux mais pas bête, qui a inventé tout un tas de règles franchement relou mais qui ont le mérite de fonctionner et Tallahassee qui a deux plaisirs dans la vie : tuer des Zombies et manger ses biscuits préférés les Twinkins. Les deux hommes vont faire la rencontre de deux jeunes femmes peut-être pires que les zombies, Wichita et Little Rock.
5 - SAW
Je ne sais pas si on peut qualifier ce film d’horreur puisqu’en soit, il ne fait pas peur à proprement parlé. Par contre, niveau gore on a tout ce qu’il faut et plein de sang, de quoi satisfaire ceux qui ont un coeur un peu faible et qui ne supportent pas les effets de surprises accompagnés de fond sonore à réveiller les morts.
Ce n’est rien de plus ni moins que l’histoire d’un vrai malade passionné par la torture. A la manière de Jules César pendant les combats de gladiateurs, il se délecte des souffrances physiques d’autres êtres humains : Adam et Lawrence. Après les avoir enchaînés dans une salle de bains, le cinglé leur propose un choix entre la vie et la mort et autres pièges sadiques : l'un des deux hommes doit s'échapper de la salle de bains et l'autre doit le tuer sinon sa femme et sa fille mourront. Voilà voilà.
6 - Les Oiseaux
Un classique bien sûr ! Hitchcock, prodige du cinéma, avait fait trembler nos parents et nous aujourd’hui avec ce thriller. Je ne sais pas vous, mais personnellement je ne laisse pas un corbeau m’approcher à moins de 10 mètres depuis que je l’ai vu.
Melanie se la pète ; elle est belle, elle est jeune et fait des ravages auprès de la gente masculine. Alors qu’un jour elle se balade tranquille, en détente, au calme, cheveux au vent, elle rencontre un brillant et bel avocat à la recherche d’inséparables (les oiseaux hein, faut suivre mon vieux !). Melanie va trouver ça très drôle - elle est probablement bon public - et achète ces oiseaux pour les apporter à Bodega Bay. Qu’est ce qu’elle n’a pas fait la malheureuse… C’est à ce moment là qu’une mouette la blesse au front. Et c’est pas fini.
7 - Life After Beth
Allez, encore un qui ne fait pas peur, mais on en a besoin. Ce film à prendre au second degré va régaler les haters de comédies romantiques. Point d’attitudes de canard, on veut des zombies, du sang et du jazz. Ce film réunit ces éléments de manière vraiment drôle. Une comédie-épouvante comme on les aime.
Zach (incarné par Dane Dehaan, Dane je t’aime épouse-moi. Pardon je m’égare) est malheureux. Et il y a de quoi, sa copine, Beth, vient de mourir, mordue par un serpent pendant qu’elle faisait un petit tour dans les bois. Mais l’amour ne meurt jamais, et voilà que Beth revient d’entre les morts, toute pimpante prête à mordre la vie à pleine dents. Petit problème, elle est une morte-vivante et son comportement et état physique se dégradent rapidement. La pauvre fille fait pitié à voir à la fin du film…
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