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Les Gardiens de la Galaxie 2, du fun, du cool et du lol

Publié le 26 avril 2017 à 00h00

Modifié le 3 janvier 2018 à 18h54

par La Rédac'

Si comme moi vous avez adoré le premier volet des aventures de Star-Lord et ses potes, vous êtes probablement en ce moment même au cinéma en train de taper frénétiquement du pied pendant les bande-annonces. Calmez-vous enfin, vous n'avez plus 12 ans, mais réjouissez-vous aussi, car vous n'allez pas être déçus. 


J'arrive au Ciné Cité des Halles à 11h48, juste à temps pour voir une longue file de personnes plutôt excitées attendre devant la salle 1. Les types d'UGC ne se sont pas trompés, ils ont réservé leur meilleure salle au film événement, et vues la teneur en effets spéciaux et la dimension hautement musicale du bordel, ils ont ma foi très bien fait. 

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Vous trouverez sûrement des intellectuels du cinéma pour vous dire combien ce film est simpliste et comment l'industrie du cinéma court à sa perte en favorisant le grand spectacle par rapport à la poésie, au réalisme, à la reproduction fidèle du sentiment humain, et blabli et blablo et c'était mieux avant et heureusement qu'il reste encore quelques "auteurs" dans ce monde pourri par les majors et les super-héros. Quand vous les aurez trouvés, du coup, emmenez-les voir Les Gardiens de la Galaxie 2, et on verra s'ils continuent à tirer la tronche

Ainsi il est, à mon sens, impossible pour un habitant de cette planète de ne pas prendre un minimum de plaisir au visionnage de ce film. Les tribulations de la fine équipe réunie par James Gunn constituent en effet un sommet permanent de jouissance intérieure, qu'on a même parfois du mal à garder pour soi, si l'on en juge par l'ambiance qui règne dans la salle. Tout y est : les vaisseaux spaciaux pour les fans de SF, les vannes énormes et gratos pour les petits comiques, les scènes de baston pour les gros durs, les combats intérieurs pour les psychanalystes, les décors incroyables et magnifiques pour les esthètes, les artistes et les spécialistes en effets spéciaux, une histoire d'amour larvée pour les romantiques, une bande-originale aussi culte que celle du premier pour les mélomanes, et enfin la combinaison de tous ces facteurs pour les cinéphiles, à quoi on peut ajouter de nombreuses et délicieuses références aux années 90 pour les nostalgiques et Baby Groot pour la mignonnerie. Ouais, tout ça en un seul film

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Là où le premier volet s'attachait à détailler les particularités de chacun pour montrer comment ils peuvent fonctionner ensemble et se compléter, ce second opus trouve l'équipe déjà constituée et opérationnelle, laissant place dès lors au développement des relations parfois conflictuelles entre les uns et les autres, et à un approfondissement nécessaire du personnage central joué par Chris Pratt. On en apprend ainsi beaucoup sur ses origines, un peu à la manière d'un Luke Skywalker ("Skywalker", "Star-Lord", la comparaison était évidente). Même si elle peut effectivement avoir un arrière-goût de déjà-vu, cette quête de soi inhérente au héros (ici comme dans n'importe quelle littérature) permet ici de développer d'autres thèmes plus dans l'air du temps, comme le désir humain d'expansion ou l'opposition entre la nature des liens familiaux et amicaux.

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Sans rentrer plus dans les détails, sachez que le nombre et l'universalité des thèmes traités associés à la qualité de la réalisation (mon Dieu cet interminable plan-séquence d'intro !) font de ce film un objet cinématographique aussi riche que passionnant, une claque visuelle et sonore que vous n'aurez pas envie de vous sortir du crâne avant un bon moment. Du pur kiff en fait. 


Les Gardiens de la Galaxie 2
, de James Gunn

Avec Chris Pratt, Zoé Saldana, Kurt Russel...
En ce moment en salles

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isulia-bordeaux©François Blanchard

Pensé dans une logique écoresponsable, l’événement privilégie les circuits courts, les options végétariennes et la réduction des risques, avec la présence d'une brigade de bénévoles et de dispositifs de prévention pour garantir un espace sûr et bienveillant à tous·tes.

Un line-up exigeant, pensé pour surprendre et rassembler

Parmi les artistes attendus, le duo Belaria B2B Soyoon réunit deux figures montantes de la scène électronique. Belaria, résidente du Badaboum et de Rinse France, tisse ses sets entre EBM, Italo Body Music et techno planante, dans une esthétique post-punk affirmée. À ses côtés, Soyoon — originaire de Séoul et révélée par Boiler Room — infuse ses performances d’une énergie rave 90s et d’éclectisme radical, forte de résidences au Macadam et au Mihn Club de Hong Kong.


Autre nom à suivre : Salomée, résidente de l’IBoat, qui mêle électro hypnotique et techno lumineuse, en distillant ses sets exclusivement sur vinyle. Le collectif local Heavydance, fer de lance de la scène bordelaise underground, complète l’affiche avec un live à haute intensité, entre puissance brute et liberté sonore.


Une onde collective hors du temps ancrée sur la scène bordelaise 

Isulia continue de tisser son identité : plurielle, indépendante, inclusive et profondément tournée vers le collectif. Bien connu des Bordelais pour sa programmation libre et vibrante, le festival Isulia avait réuni 6 000 festivaliers et festivalières, 32 artistes et groupes et 45 intervenant·e·s pour ses talks l'an dernier. Aucun doute que le prochain tome ne connaisse autant (sinon plus) de succès. 


La billetterie est en ligne 


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