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À partir de ce mercredi #4novembre16h16, les femmes travaillent gratuitement

Publié le 4 novembre 2020 à 10h43

Modifié le 5 novembre 2020 à 09h06

par Zoé Stene

D'après une étude publiée par l'INSEE, les femmes gagnent en moyenne 24 % de moins que les hommes. On retrouve le pire écart salarial dans le monde de la finance (39,5 %), alors que le milieu de la construction affiche la plus faible différence entre les sexes (1,5 %). Le problème c'est que ces inégalités perdurent à la retraite ; si l'on prend les droits de pension, on retrouve 42 % d'écart salarial entre les femmes (qui touchent environ 900 €) et les hommes (environ 1600 €). Une situation inacceptable que la newsletter féministe et culturelle les Glorieuses a décidé de dénoncer via son mouvement #4novembre16h16.


#4novembre16h16 : un mouvement pour l'égalité salariale

« Nous sommes le 4 novembre. À partir de 16h16 ce jour, les femmes en France commencent à travailler bénévolement jusqu’à la fin de l’année, du fait des inégalités salariales. Selon Eurostat, l’écart de rémunération en France entre les femmes et les hommes est de l’ordre de 15,5 %. Est-ce mieux qu’il y a quatre ans lorsque nous avons commencé à faire ce mouvement pour l’égalité salariale ? Au mieux, je peux répondre que cela stagne. Mais quand on voit les chiffres, on voit qu’on régresse. Il y a quatre ans, cet écart était de 15,1 %. », peut-on lire dans la newsletter des Glorieuses publiée ce matin. Pour calculer cette date, Les Glorieuses ont rapporté l’écart de salaire entre les femmes et les hommes en France (Eurostat 2020) au nombre de jours ouvrés en 2020 (253). 


Des chiffres inacceptables 

Selon un sondage réalisé par Les Glorieuses, 98 % des femmes et 88 % des hommes pensent que cette inégalité salariale persistante est une honte. Ainsi, 96 % des femmes et 85 % des hommes estiment que le gouvernement devrait en faire d'avantage pour l'égalité salariale.


Que faire pour soutenir le mouvement ?

D'abord, on peut signer la pétition pour un plan de relance économique féministe (Renforcer l’Index de l’égalité en créant un certificat d’égalité obligatoire des entreprises, valoriser les salaires des métiers où les femmes sont les plus nombreuses comme les métiers du soin, ou encore créer un congé de paternité équivalent au congé mat'), interpeller notre député pour lui demander ce plan de relance économique féministe et enfin, sensibiliser sur les réseaux sociaux avec le hashtag #4Novembre16h16.

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Le dernier classement du Figaro sur les villes les plus touchées par les cambriolages place plusieurs communes de la métropole de Bordeaux en tête. Sur les 440 villes moyennes de France analysées par le ministère de l’Intérieur : Bègles, Eysines, Saint-Médard-en-Jalles et Pessac se distinguent par leur nombre élevé de cambriolages. Triste constat, les villes girondines sont officiellement parmi les plus frappées de l'hexagone.

Bègles, en tête du classement girondin

Avec 227 cambriolages enregistrés en 2024, Bègles occupe la cinquième position au niveau national, avec un taux de 14,18 incidents pour 1 000 logements. Bien que ce chiffre marque une légère baisse de 0,38% par rapport à l'année précédente, la ville reste parmi les plus impactées, juste derrière les communes de Saint-Laurent-du-Maroni et Kourou en Guyane, puis des périphéries de Nantes et de Lyon.

Eysines, en neuvième position, enregistre 161 cambriolages, tandis que Saint-Médard-en-Jalles se retrouve juste derrière, avec un taux de 13%. Les deux villes, bien que dans le top 20 des villes les plus cambriolées, ont vu leurs chiffres diminuer par rapport à 2023.

Pessac en vigilance rouge et Villenave-d’Ornon en recul

Pessac, en 16e position, affiche une hausse notable de 1,37% par rapport à l'année précédente, avec 445 cambriolages recensés. Le taux de 13,07 pour 1 000 logements témoigne d'une situation préoccupante pour cette commune de la périphérie bordelaise.

Autrefois leader dans ce triste classement, Villenave-d’Ornon marque un recul important, et se retrouve à la 51e position alors qu'elle a déjà été aperçue dans le podium plusieurs années consécutives. Avec un taux de 10,28 cambriolages pour 1 000 logements, la ville enregistre une baisse de 3,41% par rapport à l’année précédente. Le maire de la ville, Michel Poignonec, met en avant les efforts locaux, comme le renforcement des forces de police et le déploiement de la vidéo-protection, pour expliquer cette tendance à la baisse.

A la suite de ce top 20, on retrouve Talence (34e), Le Bouscat (38e), Bruges (41e) et Gradignan (43e).

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