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Dove, Tahiti, Uriage : 60 millions de consommateurs épingle des cosmétiques comportant trop de toxiques

Publié le 10 décembre 2020 à 10h52

Modifié le 11 décembre 2020 à 08h42

par Manon Merrien-Joly


Dans son hors-série consacré aux cosmétiques publié ce jeudi 10 décembre, 60 millions de consommateurs a réalisé une enquête sur 160 produits, « des classiques de supermarché (Garnier, Dove, le Petit Marseillais…) aux produits des enseignes spécialisées (Sephora, Yves Rocher) en passant par les marques de distributeur, de luxe ou bio. » 

Après avoir décrypté la formule de ces produits, l'association de consommateurs révèle que les deux tiers comportent des substances indésirables comme des perturbateurs endocriniens (susceptibles de perturber la croissance, la fertilité, le développement sexuel ou le métabolisme). Au total, seuls 50 articles sur 169 contiennent moins de 5 allergènes et sont jugés "à privilégier" et marqués par une signalétique verte, tandis que les produits marqués en orange sont à utiliser "faute de mieux" et en rouge les produits "à proscrire" contenant des ingrédients indésirables. 

Ainsi, dix molécules sont soupçonnées par l'association d'être des perturbateurs endocriniens, dont le propylbaraben, le méthylparaben ou le phénoxyéthanol, que l'on retrouve dans un lait pour le corps Dove Original, des cosmétiques de la marque Uriage, un gel douche Tahiti vanille ou dans des baumes à lèvres Eucerine. La présence d'allergènes est aussi à noter dans plusieurs produits, comme la crème pour les mains à l'allantoïne de Mixa, qui en contient dix à elle seule. 60 millions de consommateurs tire également la sonnette d'alarme pour les fonds de teint, dont 7 sur les 12 analysés sont classés en rouge du fait de substances « suspectées de perturber le système hormonal (BHT, filtre UV ethylhexyl méthoxycinnamate, etc) » dans les produits les moins chers, mais également chez des marques milieu de gamme comme Bourjois ou de luxe comme Guerlain ou Estée Lauder.

D'autres produits comme les hydratants et les sticks à lèvres contiennent pour beaucoup des substances ici aussi soupçonnées d'interférer avec le système hormonal. « Nous estimons que ces perturbateurs endocriniens suspectés, tels que le BHT ou le méthylparabène, n’ont pas leur place dans un cosmétique, a fortiori s’il ne se rince pas et s’utilise tous les jours », prévient l'association. 

Les produits solides, de plus en plus populaires, dont 24 ont également été "passés au crible" par 60 millions de consommateurs qui rapporte que « la moitié des déodorants et un tiers des shampooings solides de notre échantillon répondent effectivement à la promesse environnementale et de santé mise en avant par leurs fabricants », tout en avertissant que « certains produits présentent bel et bien des perturbateurs endocriniens suspectés ou des tensioactifs agressifs et allergènes ». L'association rappelle également la nécessité de lire l'étiquette de tout produit avant d'acheter. 


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Le dernier classement du Figaro sur les villes les plus touchées par les cambriolages place plusieurs communes de la métropole de Bordeaux en tête. Sur les 440 villes moyennes de France analysées par le ministère de l’Intérieur : Bègles, Eysines, Saint-Médard-en-Jalles et Pessac se distinguent par leur nombre élevé de cambriolages. Triste constat, les villes girondines sont officiellement parmi les plus frappées de l'hexagone.

Bègles, en tête du classement girondin

Avec 227 cambriolages enregistrés en 2024, Bègles occupe la cinquième position au niveau national, avec un taux de 14,18 incidents pour 1 000 logements. Bien que ce chiffre marque une légère baisse de 0,38% par rapport à l'année précédente, la ville reste parmi les plus impactées, juste derrière les communes de Saint-Laurent-du-Maroni et Kourou en Guyane, puis des périphéries de Nantes et de Lyon.

Eysines, en neuvième position, enregistre 161 cambriolages, tandis que Saint-Médard-en-Jalles se retrouve juste derrière, avec un taux de 13%. Les deux villes, bien que dans le top 20 des villes les plus cambriolées, ont vu leurs chiffres diminuer par rapport à 2023.

Pessac en vigilance rouge et Villenave-d’Ornon en recul

Pessac, en 16e position, affiche une hausse notable de 1,37% par rapport à l'année précédente, avec 445 cambriolages recensés. Le taux de 13,07 pour 1 000 logements témoigne d'une situation préoccupante pour cette commune de la périphérie bordelaise.

Autrefois leader dans ce triste classement, Villenave-d’Ornon marque un recul important, et se retrouve à la 51e position alors qu'elle a déjà été aperçue dans le podium plusieurs années consécutives. Avec un taux de 10,28 cambriolages pour 1 000 logements, la ville enregistre une baisse de 3,41% par rapport à l’année précédente. Le maire de la ville, Michel Poignonec, met en avant les efforts locaux, comme le renforcement des forces de police et le déploiement de la vidéo-protection, pour expliquer cette tendance à la baisse.

A la suite de ce top 20, on retrouve Talence (34e), Le Bouscat (38e), Bruges (41e) et Gradignan (43e).

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