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Cette recyclerie créative transforme tes déchets en œuvres d\'art

Publié le 23 janvier 2018 à 16h45

Modifié le 24 janvier 2018 à 11h27

par Bertille Van Elslande

Fini les déchets. Créé il y a 8 ans, l’Atelier D'éco Solidaire recycle des meubles et des objets, pour en faire des pièces uniques ou simplement les revendre à des prix très abordables. 

En 2017, cette recyclerie créative a rassemblé 300 tonnes d'encombrants. Dans le hangar, les objets s’entassent. Des lampes de toutes les couleurs, des chaises, des fauteuils. Les étagères multiformes abritent des centaines de livres, de la vaisselle. Le tout au milieu de chaises, et encore de chaises. Le bruit de la radio résonne dans l’entrepôt calme et diffuse une ambiance joviale. Les employés et les bénévoles concentrés sont penchés sur leur tâche. Au milieu de ce bazar ordonné, trône une commode fantaisiste. 

« Nous voulons éviter la déchetterie », explique Fabrice, directeur de l’atelier. « Plus on utilise, moins on achète, ce qui permet de préserver les ressources naturelles ». En effet, jeter fait partie de notre quotidien. Trop d’objets sont détruits alors qu’on peut encore en faire usage. Pour cela, l’atelier collecte des meubles à domicile pour la maigre somme de 11€. Mais on peut aussi y déposer volontairement ses « déchets » gratuitement. 

L’Economie Sociale et Solidaire au coeur de l’activité 

La recyclerie combine cette logique d’objet-déchet avec l’innovation sociale. Vente, design, pédagogie. Elle reçoit régulièrement des écoles ou des lycées, des groupes de tous horizons, pour leur révéler comment fonctionne l’Economie Sociale et Solidaire. Leur transmettre son savoir et voir leur imagination se concrétiser sous leur main est le plus important pour le directeur : « La créativité est source de bonheur. Quand on produit, on génère de la satisfaction », précise-t-il. « Travailler sur des objets et les rendre beaux, c’est se rendre beau soi-même ».

C’est ce qu’on découvre en entrant dans le showroom, un petit local préfabriqué à côté du hangar, où sont exposées toutes les oeuvres d’art. Lampes farfelues, commodes baroques, canapés originaux ou tabourets en bois travaillé subtilement, il y a de tout ! L’endroit attire des personnes peu aisées car les prix sont bas, mais aussi d’autres aux moyens plus élevés recherchant des pièces uniques

Un projet verra bientôt le jour : en partenariat avec Erasmus +, le chantier étendra son activité au niveau européen. L'atelier prévoit, en effet, de collaborer avec cinq autres pays.

 

Atelier d'éco SOLIDAIRE

7, rue la Motte Picquet

Du lundi au vendredi de 10h à 12h et de 13h à 18h. Le samedi de 14h à 18h. 

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Une fusion entre danse, exploration et partage

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isulia-bordeaux©François Blanchard

Pensé dans une logique écoresponsable, l’événement privilégie les circuits courts, les options végétariennes et la réduction des risques, avec la présence d'une brigade de bénévoles et de dispositifs de prévention pour garantir un espace sûr et bienveillant à tous·tes.

Un line-up exigeant, pensé pour surprendre et rassembler

Parmi les artistes attendus, le duo Belaria B2B Soyoon réunit deux figures montantes de la scène électronique. Belaria, résidente du Badaboum et de Rinse France, tisse ses sets entre EBM, Italo Body Music et techno planante, dans une esthétique post-punk affirmée. À ses côtés, Soyoon — originaire de Séoul et révélée par Boiler Room — infuse ses performances d’une énergie rave 90s et d’éclectisme radical, forte de résidences au Macadam et au Mihn Club de Hong Kong.


Autre nom à suivre : Salomée, résidente de l’IBoat, qui mêle électro hypnotique et techno lumineuse, en distillant ses sets exclusivement sur vinyle. Le collectif local Heavydance, fer de lance de la scène bordelaise underground, complète l’affiche avec un live à haute intensité, entre puissance brute et liberté sonore.


Une onde collective hors du temps ancrée sur la scène bordelaise 

Isulia continue de tisser son identité : plurielle, indépendante, inclusive et profondément tournée vers le collectif. Bien connu des Bordelais pour sa programmation libre et vibrante, le festival Isulia avait réuni 6 000 festivaliers et festivalières, 32 artistes et groupes et 45 intervenant·e·s pour ses talks l'an dernier. Aucun doute que le prochain tome ne connaisse autant (sinon plus) de succès. 


La billetterie est en ligne 


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