Populiste, sexiste, raciste, misogyne, homophobe et pro-dictature. Voici comment est perçu le nouveau président du Brésil, le très droitier Jair Bolsonaro. Le populisme nous inquiète mais au Bonbon on prefère en rire qu'en pleurer. Alors voici les pires punchlines de Jair Bolsonaro pour le détester encore plus. Vous verrez ça va venir tout seul.
Tout est vrai, malheuresement... Le Brésil prend donc le virage de l'extrême droite et a élu à 55,13% des voix l'ancien militaire contre 44,87% des voix pour son adversaire de gauche, Fernando Haddad. Surnommé le "Trump du Brésil", le nouveau président aime la provocation et tient des discours sulfureux.
Comme dirait Michel Audiard des cons, "ils osent tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît", et visiblement c'est le cas du député de 63 ans, ancien militaire et qui s'est fait poignarder lors de la campagne présidentielle par un déséquilibré. Accrochez-vous, c'est parti, voici les pires punchlines de Jair Bolsonaro.
La phrase la plus "laide"
En 2003, Jair Bolsonaro avait fait scandale en prenant violemment à partie la parlementaire de gauche Maria do Rosario. « Tu ne mérites même pas qu'on te viole, tu es très laide », faisant référénces aux viols massifs pratiqués par les militaires lors de la dictature.
La plus bang bang
Sa proposition-phare pour lutter contre l'insécurité : « Donner l'accès au port d'arme aux gens biens ». Jair Bolsonaro l'a expliqué dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux. On dirait du Trump dans le texte...
Voir cette publication sur InstagramComo de praxe, Jair Bolsonaro faz mais uma visita aos amigos dos BOPE.
La plus Playboy
Dans un entretien au magazine Playboy en 2011, il a affirmé qu'il « préférait que son fils meure dans un accident plutôt que de le savoir homosexuel. Pour moi, il serait de toute façon mort. Si un couple homosexuel vient s’installer à côté de chez moi, ils vont faire baisser le prix de l’immobilier ». Pas très gay-friendly, malgré ces photos qui tentent de démontrer le contraire sur les réseaux.
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La plus anti-tout
« Nous ne pouvons plus continuer à flirter avec le socialisme, le communisme, le populisme de gauche » a affirmé le chantre de la dictature militaire (1964-1985) dans son premier discours de président retransmis sur Facebook.
La plus faible
En 2017, le président brésilien en remet une couche, en s'attaquant cette fois-ci à sa propre fille. Il affirme avoir « faibli en engendrant une fille » après avoir eu quatre fils...
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La plus sexuelle
Toujours omnibulé par les homosexuels, invité dans JT, il a récemment brandi le Guide du Zizi Sexuel de Zep, le créateur de Titeuf, pour dénoncer un « kit gay », soit-disant créé par le gouvernement. Il s’en est pris à plusieurs reprises à Dilma Rousseff et à sa volonté de sensibiliser les jeunes enfants à l’homophobie dans les écoles. C'est pô juste !
On avait déjà #Trump... Quand Jair #Bolsonaro accusait Titeuf de promouvoir l'homosexualité au #Brésil https://t.co/vNiEeeXkXi via @Figaro_Culture
— Zazebytheway (@zazebytheway) October 29, 2018
La plus grosse
Visiblement, les questions LGBTQI semblent obséder l'ancien militaire. Il s’en est pris à Eleonora Menicucci, l'ancienne ministre du Droit des femmes, qualifiée de « grosse gouine ».
La plus raciste
En 2011, il répond à une actrice noire qui lui demandait ce qu'il ferait si son fils tombait amoureux d'une femme de couleur. « Je ne vais parler de promiscuité ni avec toi, ni avec personne. Ça ne risque pas d’arriver, car mes fils ont été bien élevés et n’ont pas grandi dans le type d’environnement qui a malheureusement été le tien. » Visiblement le sien aussi...
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La plus pro-torture
Sans surprise, Jair Bolsonaro défend ouvertement la torture pour l'obtention d'information car « les dealers et les kidnappeurs n’ont plus de droits humains ».
La plus bête et méchante
« Si j'assume le pouvoir, l'Indien n'aura plus un centimètre de terre. » Tout est dit je crois. Une vrai mentalité de cow-boy, mais à la brésilienne.
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Bon, le vrai problème c'est que sitôt élu, les violences post-électorales ont déjà éclaté au Brésil. On craint déjà le pire. Les femmes, les homosexuels, les personnes transgenres, les opposants et même l'Amazonie tremblent face à l'ouragan Jair Bolsonaro, et on les comprend...
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