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Le jeu sur la séduction qui n\'a rien compris à la séduction

Publié le 20 mars 2018 à 17h18

Modifié le 3 avril 2018 à 10h29

par La Rédac'

C'est ce qu'on appelle être à côté de la plaque.

Un soi-disant expert en séduction dénommé Richard La Ruina a décidé de créer un jeu vidéo, basé sur ses "connaissances", pour aider les hommes à séduire des femmes. Une idée de très mauvais goût. 

Intitulé Super Seducer, le jeu vous met à la place d'un homme qui veut séduire une femme. Déjà, l'idée est plutôt bancale. Mais si certains optimistes pourraient se dire qu'il faut essayer le jeu avant de critiquer... Le gameplay n'arrange en rien la chose, au contraire. 

On part donc du principe que les hommes ne savent absolument pas parler aux femmes. À partir de là, le jeu propose diverses réactions à adopter lors de situations définies. L'idée est donc de bien répondre à toutes les questions pour avoir la fille. 

Sauf que non, en 2018, c'est juste aberrant que Richard puisse penser que c'est ok de promouvoir un jeu comme ça. Son argumentation est la suivante : toutes les phrases inappropriées qui sont suggérées sont justement des réponses fausses, qui montrent qu'il ne faut pas maltraiter les femmes. 

Seulement le problème, c'est que ce "super séducteur" continue à véhiculer l'idée que si on s'y prend bien, on doit forcément pouvoir séduire n'importe quelle femme.

Il ferait mieux d'expliquer que la séduction, bien qu'existante, peut aussi se faire entre deux personnes du même sexe, que la gent féminine peut approcher le sexe masculin, et surtout que parfois (souvent) il faut comprendre la définition du mot "non".

En fait, il s'agirait juste de ne pas voir les femmes comme des proies. C'est simple, basique, et pourtant il semblerait qu'après les mouvements #metoo et #balancetonporc, certains n'aient TOUJOURS pas compris. Quelqu'un a un jeu pour faire changer les mentalités de ces hommes svp ? Ce serait plus utile. 

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Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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