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PayeTaContraception : le compte insta qui dénonce les souffrances contraceptives

Publié le 4 avril 2019 à 16h00

Modifié le 8 avril 2019 à 12h33

par La Rédac'

Dépression, troubles de la libido, prise de poids, cancers… Les effets néfastes de la contraception sont nombreux. Pour mettre un terme aux souffrances des femmes, la journaliste indépendante Sabrina Debusquat a créé le compte Instagram PayeTaContraception. Parce qu’on a beau être en 2019, les clichés ont toujours la vie dure.

« Ras-le-bol de me rendre chez le gynéco tous les 6 mois pour subir touchers vaginaux, insertion de spéculum et frottis en échange d’une prescription de pilule. Gestes invasifs, gênants, à la limite du viol, comme un prix à payer pour cette contraception. » Sur Instagram, Sabrina Debusquat compile les témoignages de femmes pour dénoncer ces souffrances et libérer la parole. Parce que la sexualité n’est définitivement pas qu’une affaire de femmes !

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« Dès qu’on dit, en tant que femme, qu’on souffre de sa contraception, on se fait traiter soit de chochotte, soit d’ingrate. Je veux qu’on entende la voix des femmes pour leur montrer qu’elles ne sont pas seules », explique Sabrina Debusquat au HuffingtonPost. Pour dénoncer cette charge contraceptive, le manque de considération et de soutien, la journaliste ainsi que Marie-Hélène Lahaye, militante féministe, ont publié ce mercredi une tribune "Marre de souffrir pour notre contraception" dans Libération pour inviter les femmes à témoigner.

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Si en France la pilule a la cote, elle ne réussit clairement pas à tout le monde. Déjà parce que prendre une pilule tous les jours n’est pas forcément gagné pour les têtes en l’air, et parce qu’elle joue sur la libido et provoque chez certaines femmes des nausées, migraines, prises de poids, douleurs au ventre et problèmes de peau. « Certaines se retrouvent alors en "errance contraceptive", voire sans contraception, faute d’en trouver une qui leur convienne. Elles affrontent de surcroît le déni et le manque de considération de leurs partenaires et du monde médical. Il est urgent de réagir », ajoute-t-elle dans sa tribune.

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Pour faire bouger les choses, les deux femmes proposent d’organiser une grande concertation nationale pour la contraception. L’objectif ? Mobiliser femmes, hommes, chercheurs(es) et médecins pour développer des contraceptions sans effets indésirables mais également des contraceptions masculines. « Alors, comme l’ont fait avant nous nos mères et nos grands-mères, joignons nos forces et osons rêver à ce monde pour qu’un jour il puisse devenir réalité » !

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Le centre-ville de Bordeaux sera définitivement interdit aux voitures d'ici 2026

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par La Rédac'

Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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