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Le vrai danger des fast-food pour ta santé (et ce n\'est pas ce que tu crois)

Publié le 6 février 2017 à 00h00

Modifié le 6 février 2017 à 20h10

par La Rédac'

On sait tous – même si on a tendance à fermer les yeux en savourant nos burgers – que la junk food n’est pas vraiment la meilleure chose à offrir à notre corps. On nous répète depuis notre enfance que c’est trop gras, trop salé, trop sucré. Mais si le vrai danger était ailleurs ? Dans les emballages par exemple…

Une récente étude vient de démontrer que les cartons et papiers qui enrobent nos frites, nos burgers et nos sodas contiennent des produits chimiques solubles dans la nourriture et dangereux pour notre santé.

Connus sous le nom de polyfluoroalkyles et perfluoroalkyles – PFAS ou produits perfluorés pour les intimes – ces substances sont utilisées pour imperméabiliser les emballages, d’où leur aspect ciré. 

Imperméables dans un sens, perméabilisantes dans un autre 

Selon le rapport, ces produits chimiques (dont le transfert est notamment activé par la chaleur) sont reliés à des cas de cancer, d’immunotoxicité ou d’intoxication prénatale.

En mai 2015, 200 scientifiques de 38 pays avaient déjà publié une déclaration dans la revue Environmental Health Perspectives pour alerter sur les dangers potentiels des PFAS.

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Selon les informations de la Déclaration de Madrid, des études animales ont prouvé la toxicité de certains PFAS pour le foie, mais aussi pour le système immunitaire et endocrinien.

D’après des études épidémiologiques (études des facteurs influant sur la santé et les maladies de populations ndrl.), ces substances seraient aussi responsables de cancers du rein et des testicules, d’une puberté retardée, d’un cholestérol élevé et d’obésité (entre autres).

Le conseil des scientifiques

Les scientifiques conseillent donc plus largement d’éviter la junk food (certaines boites de pizza contiennent également des PFAS), mais aussi les ustensiles de cuisine antiadhésifs, et les imperméabilisant pour textiles.

On remplace tout ça par de la cuisine faite maison (par un chef ou chez soi), des poêles en fonte et des ustensiles en bois, et tant pis pour nos chaussures et nos tapis. Les tâches seront autant de témoins d’anecdotes croustillantes et de moments de vie.


Sources : The Independant, Psychomédia

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isulia-bordeaux©François Blanchard

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Un line-up exigeant, pensé pour surprendre et rassembler

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Autre nom à suivre : Salomée, résidente de l’IBoat, qui mêle électro hypnotique et techno lumineuse, en distillant ses sets exclusivement sur vinyle. Le collectif local Heavydance, fer de lance de la scène bordelaise underground, complète l’affiche avec un live à haute intensité, entre puissance brute et liberté sonore.


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La billetterie est en ligne 


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