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Les femmes ont plus froid que les hommes au bureau, et voilà pourquoi

Publié le 31 janvier 2023 à 18h16

Modifié le 1 février 2023 à 13h03

par Flora Gendrault

L’hiver n’en finit plus de durer, chaque pas à l’extérieur est un supplice, on a envie de rester bien au chaud chez soi ou au bureau… Mais, attendez, il fait également froid dans le bureau ?! C’est le sujet d’une nouvelle étude expliquée par le site néo-zélandais 1News : les femmes ont plus souvent froid que les hommes lorsqu’elles travaillent, et apparemment, c’est physiologiquement normal. 

Les femmes produisent moins de chaleur que les hommes 

Nous serions donc des frileuses ? Peut-être, mais rien de péjoratif, puisque ce n’est pas de notre faute : nous sommes (le plus souvent) plus petites, et avons (généralement) moins de muscles et plus de graisses. Or, les muscles produisent plus de chaleur : lorsque les hommes sont confortables avec une température de 22 degrés, la gent féminine préfère qu’il fasse autour des 25 degrés. Dur de concilier ces faits avec la préconisation de 19 degrés en intérieur par Emmanuel Macron, après tout, c’est fini l’abondance… Ben oui, mais j’ai encore froid. 

Du sexisme lors du choix de la température des bureaux

Ô surprise, cette étude nous apprend également que la température des bureaux est traditionnellement choisie d'après la sensibilité masculine. La formule mathématique utilisée pour régler la chauffage ou la climatisation est calquée sur un homme quadragénaire de 70 kilos.  Une référence respectée par les bâtiments du monde entier, qui date pourtant des années 60 selon des chercheurs de l’université de Maastricht (Pays-Bas), et qui n’a jamais été modifiée. Boris Kingma, co-auteur de l’étude, appelle donc à « mettre fin au complot arctique dans les bureaux ». Merci Boris, il était temps. 

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Un effet sur la productivité des femmes au travail 

Encore une étude bien malheureuse pour nous autres, cette fois-ci par l’université de Cornell, aux États-Unis : avoir froid, cela n’est pas anodin sur notre capacité à travailler et à réfléchir. Les employé.es commettent en effet 44% d’erreurs en plus lorsqu’il fait 20 degrés, et sont deux fois moins productif.ve.s. Le corps dépense plus d’énergie pour tenter de se réchauffer, et paf, on se déconcentre. 

Le comble de cette histoire, c’est qu’en augmentant la température, l’accroissement de la productivité permettrait à l’employeur d’économiser 2 dollars par employé.e et par heure. C’est en tout cas la conclusion à laquelle est parvenue l’équipe de recherche. Pas top pour la consommation d’énergie, certes, mais des éléments intéressants pour quiconque se préoccupe du bien-être des femmes au travail. 

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Un futur téléphérique va relier la ville de Bordeaux au Bassin d’Arcachon en 20 minutes

Publié aujourd'hui à 08h30

par La Rédac'

C’est une annonce qui fera sans doute parler d’elle : un tout nouveau téléphérique ultra-moderne reliera dès le mois de mai 2026 la ville de Bordeaux au bassin d'Arcachon. Une initiative inédite, alliant technologie de pointe et respect de l'environnement.

Bordeaux, Arcachon à vitesse éclair

Ce projet ambitieux, porté par Bordeaux Métropole en collaboration avec le ministère des Transports, permet aux habitants de la capitale girondine de s’évader sur la côte Atlantique en seulement 20 minutes. Un temps record, bien inférieur aux 1h15 nécessaires en voiture en temps normal.

Une mobilité innovante et écologique

« Ce projet marque un tournant dans la manière dont nous pensons la mobilité en Nouvelle-Aquitaine » déclare Pierre Hurmic, Maire de Bordeaux. « Ce téléphérique ne sera pas seulement un moyen de transport rapide, il s’intègre parfaitement dans notre politique écologique. Nous avons choisi de réduire au maximum notre empreinte carbone tout en apportant une solution innovante et moderne à la mobilité des Bordelais. »

Prévue au départ du parc Bordelais pour rejoindre directement l'entrée du bassin, la ligne sera entièrement alimentée par des panneaux solaires installés sur les stations de départ et d'arrivée. Le projet, financé à hauteur de 100 millions d’euros, comprend également des stations intermédiaires à La Teste-de-Buch et Cazaux, pour permettre aux usagers de faire des haltes en chemin.

Un trajet suspendu dans le ciel

Le téléphérique sera équipé de cabines ultramodernes, capables de transporter jusqu'à 30 passagers chacune à une vitesse de 150 km/h, grâce à un système de câbles à haute tension. Les cabines, entièrement vitrées, offriront une vue spectaculaire sur le fleuve, les forêts environnantes et l’eau.

Les premiers essais sont prévus cet hiver, et les premiers voyageurs pourront prendre place dans les cabines dès la fin du mois de mai 2026. Un billet aller-retour sera proposé à un tarif attractif de 15€, avec des réductions pour les familles et les groupes.

La connexion rapide avec Arcachon, véritable joyau du littoral, devrait stimuler le tourisme et la mobilité dans la région. Marie-Thérèse Delacroix, responsable du projet chez Bordeaux Métropole, commente : « Nous avons travaillé sans relâche pour offrir à la fois rapidité, confort et écologie. Ce téléphérique est une réponse aux enjeux de congestion et de préservation de l’environnement. C’est un projet que nous sommes fiers de présenter aux Bordelais et aux touristes. »

Inauguration officielle en mai 2026

L’inauguration officielle aura lieu fin mai 2026, en présence de nombreuses personnalités locales et nationales. La première traversée sera gratuite pour tous les Bordelais. En plus de révolutionner les déplacements, cette mobilité du futur pourrait bien devenir l’une des attractions les plus populaires de la région. Si ce téléphérique entre Bordeaux et Arcachon est une belle promesse de modernité, il ne reste plus qu’à espérer qu’il soit aussi rapide à réaliser qu’à imaginer…

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