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Le fireworking, nouveau mot pour une tendance vieille comme le monde

Publié le 1 octobre 2019 à 15h33

Modifié le 1 octobre 2019 à 17h02

par La Rédac'

Dans la série des "nouveaux mots" qui désignent un truc vieux comme le monde, on en a un beau, là. Voici : le fireworking. Rien à voir avec les feux d’artifices – enfin pas au sens littéral –, celui-ci désigne une pratique amoureuse peu louable.

 

En matière de nouveaux mots qui désignent de vieilles pratiques, il y en a une belle collection dans la catégorie des relations amoureuses. Le dernier en date ? Le fireworking. Il désigne tout simplement le fait qu’un mec amène sa partenaire un peu partout avec lui, et pas nécessairement pour partager de bons moments avec, mais surtout pour la montrer. Et si possible à son ex, pour la rendre jalouse.

En effet, ce truc ne date pas d’hier. L’idée c’est de considérer et voir sa compagne comme une femme trophée, en gros. Si ça ne pose pas de problème à première vue (rien de mal à être fier de sa compagne), ça peut vite être pénible quand les protagonistes se mettent à jouer un rôle, voire même une véritable pièce de théâtre quand il y a un peu de monde autour.

Si ce phénomène assez détestable existe depuis des lustres, il a pris un nouveau tournant avec l’arrivée des réseaux sociaux, et en particulier Instagram. Bah oui, c’est le top du top pour bien montrer son couple à tout le monde. Fireworker part du très redouté statut Facebook « en couple avec » "so 2008", jusqu’à la photo très retouchée des deux tourtereaux en vacances à Bali sur Insta (sur le feed et en story bien entendu). Dans les deux cas, le but reste le même : se montrer, s’afficher en couple et surtout rendre jaloux.se son ex.

Pour ne pas tomber dans le piège, pas de miracle. On peut tout de même vous donner quelques petites astuces pour détecter un pro du fireworking. Déjà, s’il partage sans arrêt des photos de vous deux sur Insta ou Snap avec les hashtags qui vont bien – #love #couplegoal #nousdeux et compagnie –, alors que votre réelle vie de couple est plan-plan, vous êtes probabement en train d’être fireworked. En plus, on peut ajouter à ça la fâcheuse tendance à commenter toutes vos photos avec des cœurs et des étoiles, alors qu’en vrai il ne répond pas à vos textos… FIREWORKED !!

On l’a compris, le fireworking désigne une attitude amoureuse qui existe depuis des siècles, mais qui a pris une nouvelle dimension à cause des réseaux sociaux. On associe assez rapidement le mauvais rôle à l’homme dans le cadre d’un couple hétérosexuel, et à tort, puisqu’une femme peut tout à fait firework son compagnon. Bref, le fireworking est universel et le meilleur moyen de l’éviter serait de supprimer ses réseaux sociaux. Ou de veiller à avoir une relation saine.

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Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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