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[TÉMOIGNAGE] Je ne regarde pas Game of Thrones et ma vie est actuellement un enfer

Publié le 16 mai 2019 à 09h25

Modifié le 21 mai 2019 à 16h11

par La Rédac'

Au même titre qu’il existe des gens qui n’aiment pas manger gras ou faire la fête, certaines personnes n’ont pas (encore) succombé aux sirènes de Game of Thrones. Au fur et à mesure que la série dévoile son dénouement, le quotidien de ces êtres reclus et isolés du reste du monde devient chaque jour un peu plus difficile à supporter. Et à mon plus grand désespoir, j’en fais partie.


Voici un bref résumé de ma routine quotidienne actuelle : j’arrive au bureau et les collègues parlent de GoT ; je me connecte sur Facebook et je tombe sur des vieux mèmes et des private jokes que je ne comprends absolument pas ; je surfe sur le net et je croule sous les articles évoquant Cersei, Daenerys et autre Jon Snow. Mais c’est qui ces gens, putain ? Bon, on ne va pas se mentir : il est aujourd’hui totalement impossible d’ignorer l’existence de ces protagonistes et leur visage à moins de se terrer dans une grotte au fin fond du Larzac (ce à quoi j’ai sérieusement songé jusqu’à ce que je pense à la connexion internet inexistante là-bas…).

Rarement une série n’a semblé déchainer autant les passions. Les téléspectateurs tentent d’imaginer la suite, de comprendre comment a-t-on pu en arriver là, quels signes annonciateurs les producteurs de la série ont-ils disséminé au fil des épisodes pour tenter de leur dévoiler la fin… Car oui, le fan de Game of Thrones en est persuadé : les producteurs font partie des plus grands génies que le monde ait connu. Loin de moi l’idée de douter de cette théorie, bien sûr, mais il y a quand même des limites à l’adoration. D’un point de vue extérieur, je suis admiratif de la hype GoT même si je ne la comprends pas. Pas encore en tout cas.

Venez on parle d'autre chose, non ?

Et ça n'est pas faute d’avoir essayé. Voilà un peu plus d’un an, et alors que je venais de finir de mater l’intégralité de Dexter pour la 3e fois, je me suis retrouvé à devoir me poser LA question existentielle qui fait trembler notre génération : « que vais-je bien pouvoir regarder maintenant ? » Forcément attiré par l’engouement pour la série HBO, je me suis laissé tenter par la première saison. Mais mon problème, c’est que je me pose souvent devant une série à 23h45, au moment où la fatigue commence à m’envahir. Tenter de rentrer dans une série lambda est déjà compliqué dans une telle situation, alors autant dire qu’il m’était littéralement impossible de retenir la trame et le nom des personnages de Game of Thrones. Après 5 épisodes d’une longueur qui m’a paru interminable, j’ai finalement décidé d’abandonner GoT pour me tourner vers une série plus simple, moins complexe et surtout moins à la mode.


"Hahahahahaha, elle est bien bonne celle-là !"

"Attends, quoi ? Tu ne regardes pas GoT ?"

Car le fait d’entendre parler d’une série sans arrêt réveille en moi l’étrange envie de tout faire pour ne pas la regarder. Inutile donc de dire que mes poils s’hérissent à longueur de journée par les temps qui courent. D’autant que ne pas regarder Game of Thrones, et donc ne pas pouvoir en parler en bonne connaissance de cause, est un facteur d’exclusion de nombreuses conversations. Sans évoquer les individus qui tombent des nues en apprenant qu’un être humain puisse avoir échappé à la folie entourant la série. Non je n’ai pas regardé Game of Thrones. Je n’ai même pas regardé la saga Star Wars d’ailleurs (mais pour le coup, je m’en veux).

Que ce petit monde se rassure, je finirai bien par succomber à la tentation et comprendre toute la hype actuelle. Mais le bon côté des choses, c’est que je peux dormir le dimanche soir/lundi matin et que je ne ressens pas cette peur profonde d’être spoilé à chaque lecture de message, connexion sur les réseaux et échange avec les collègues. Spoilez-moi tant que vous voudrez : le train de vos discours roule sur le rail de mon indifférence.

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La Frange à l'Envers pose ses portants à Bordeaux 

Tel un vaste appartement semblable à un showroom de mode, la Frange à l'Envers crée la nouveauté à Bordeaux. Tout près des petits restaurants de quartiers et des monuments historiques, le dépôt-vente s'est installé en juin dernier sur la charmante place Puy Paulin, près des voisins Sézane, Maison Stella et Suzie ou Isabel Marant. Un quartier de choix, en vogue, pour un nouveau concept qui rend charmant l'ancien.

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Des pièces de créateurs en parfait état à prix cassés 

Sur place, la vaste boutique vitrée de 150 m2 - avec décoration léchée digne d'une boutique de luxe - arbore son catalogue unique. Son crédo ? Des pièces de collection récentes et de saison. American Vintage, Maje, Sandro, Cos ou encore Isabel Marant font partie des marques stars. "Lidée, c'est de proposer des pièces soignées, de marques haut de gamme et dans l'aire du temps" nous confie Charlyne, la chargée de communication de la maison.

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Un dépôt-vente spécialisé dans les collections récentes

Sur les portants, classés par tailles (du XS au XL, du 34 au 44) et par couleurs, les vêtements semblent neufs, pimpants et aucun n'a plus de 5 ans d'ancienneté. Un véritable paradis pour les fashion-addicts qui peuvent s'offrir la pièce de leur rêve à prix cassé. "Comptez 55€ le pull Sézane intemporel, là où il sera au-delà des 100€ neuf". La sélection soignée et exigeante vise à rendre accessible certaines marques qui ne le seraient pas neuves en boutiques. Certains vêtements sont bradés jusqu'à -70%.

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Sur le créneau de la mode et de l'économie circulaire 

En parallèle du prêt à porter, on retrouve également des chaussures, des accessoires, de la maroquinerie et même un peu de cosmétiques neuves. La Frange à l'Envers dévoile également quelques pièces de luxe des plus grandes maisons comme Chanel, Dior et Jacquemus.

Récemment, à l'instar de l'aînée parisienne (qui cartonne depuis 10 ans dans le XIème), le dépôt-vente a lancé sa collection hommes - adatée au style bordelais - et son service de conseil en image sur mesure. L'idée ? Accompagner les client.e.s sur leur session shopping avec des tips pour comprendre son analyse colorimétrique, favoriser les coupes adaptées à sa morphologie ou encore associer les matières et les tissus selon son style. 

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Une expérience de première main dans une boutique de seconde main

Dans son bel écrin à la décoration léchée et colorée - avec tapis moldaves, portants roses, affiches survoltées et influences pop - l'atmosphère de la Frange à l'Envers est inspirante. Les 2 soeurs fondatrices, Anne-Sophie et Coralie, proposent la réplique du format parisien qui ne désemplit pas depuis 2014. Elles ont réussi la prouesse de dépoussièrer le concept de dépôt-vente et de le rendre plus stylé que jamais.

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Devenue une référence dans le cercle fermé de la mode, la Frange à l'Envers réinvente la pause shopping avec goût et éthique. Ici la mode durable et circulaire règne en maîtresse. En pronant des valeurs responsables et écologiques, la marque récupère les vêtements déposés - s'ils répondent au cahier des charges - et rémunèrent les vendeurs.ses.

"Si vous avez des vêtements qui dorment dans le placard, c'est le lieu où déposer, la commission de 40% est la plus basse du marché." La vente est rémunérée par un chèque ou via une cagnotte à dépenser en boutique. "Nous on fait le tri, on annonce des prix et ça part en boutique dans les 24h qui suivent pendant 2 mois maximum". Les dépôts ont lieu chaque jour, sans rendez-vous, du mardi au samedi de 13H à 18H. 


Les invendus, eux, sont redistribués à des association caritatives comme le Secours Populaire. "Le vêtement a un cycle de vie responsable jusqu'au bout". 

La Frange à l'envers
  • 9, rue Guillaume Brochon Bordeaux
  • Mardi - samedi : 11:00 - 19:00
  • Dimanche - lundi : Fermé
  • +33 5 56 30 16 57
  • Site web
  • 4.7 / 5



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