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L\'anti-guide du premier date

Publié le 22 février 2018 à 12h14

Modifié le 2 mars 2018 à 09h58

par La Rédac'

En 2018, lorsqu'on entend "date", "tinder" et "cauchemar", on se rappelle avec effroi du scandale fécal qui avait secoué la communauté Tinder en septembre dernier. Avec 1 millier de dates hebdomadaires, plus de 20 millions de matchs au total à travers 196 pays, les rendez-vous galants entre inconnus sont aussi courants qu'un tweet foireux l'est pour Trump. On a imaginé pour vous le (non-exhaustif) anti-guide pour un premier date.

L'épineux problème du style (et de l'hygiène)

"L'habit ne fait pas le moine", "les apparences sont trompeuses", ok. Sauf qu'avec vos tongs et votre marcel estampillé Ricard (dont vous êtes pourtant si fier) vous semblez davantage en route pour le Dours que pour prendre un dernier vers chez votre conquête. Par ailleurs, ça marche aussi dans le sens inverse, à savoir que trop de maquillage pour une nana n'est jamais une bonne idée (à moins de vouloir offrir une teinture gratos à l'oreiller de votre date au cours de la nuit) et que l'excès de parfum n'a jusqu'à présent fait ses preuves que chez certaines espèces animales.

Les blagues racistes 

Puisqu'il m'est indispensable de me fendre d'une explication : même en tentant d'être drôle, personne n'a envie d'entendre vos vieux stigmates à propos d'une minorité, quelle qu'elle soit (donc même les roux). Vraiment. 

La question du taux d'alcoolémie 

L'alcool détend, ça oui. Sauf qu'au bout du quatrième verre de vin, votre date se dédouble, mais ça, vous ne le voyez pas car vous êtes trop occupé à lui parler de votre douloureux passé, depuis la fois où vous vous êtes fait dessus en maternelle jusqu'à votre dernière cuite en date. Notre secret ? Inspecter le verre de l'autre pour boire toujours moins. Est-ce que c'est discutable d'un point de vue éthique ? Carrément. Est-ce que ça marche ? Oui, sauf si l'autre décide de faire pareil.


Le parfait (ex)emple de l'échec

Ah, votre ex...Comment dire, c'est comme consommer de la Villageoise tiède l'été de vos 15 ans : vous avez essayé, vous en avez abusé, ça vous a fait rendre et vous l'avez juré, plus jamais. Si, à défaut de goûter à nouveau à l'effroyable nectar, vous reverrez probablement votre ex (parce que si vous êtes sur Tinder, c'est que vous êtes célibataire, et si ce rendez-vous foire, il ne vous restera que vos souvenirs pour vous sentir moins désoeuvré.e).
Quoi qu'il en soit, ce soir n'est pas vraiment le moment adapté pour détailler à votre date à quel point votre ex était souple, ou à quel point il/elle vous a pourri la vie jusqu'ici. 

L'alimentation, ce fléau

Quand on y réfléchit, "before cassoulet" rime avec "mauvaise idée", et parfois il faut suivre les signes du destin. En glanant des informations, nous pouvons également observer que les pâtes à l'encre de seiche sont un suicide dentaire, que l'ail refera son apparition autour d'une conversation intime et que manger un burger devant quelqu'un qu'on ne connaît pas, c'est un enfer. La solution serait donc de manger avant le date, pour éviter de finir ivre mort si on a décidé de boire pour briser la glace, ce qui n'est pas non plus sans risques (cf plus haut).

Une simple histoire de cul(ture) ?

Si vous avez décidé d'opter pour le one night stand et que vous êtes un(e) beauf, tentez de garder la conversation la plus lisse possible pour arriver à vos fins. Si par ou manque de chance, votre conquête se révèle plus intéressante que prévu, l'art du date sera d'évaluer vos centres d'intérêts communs tout en tentant de dépister toute maladie psychologique éventuelle chez votre futur ex. On n'a jamais dit que c'était simple.

L'union fait la force

Alors en règle générale oui, mais là non. Amener un(e) pote à un date, c'est comme faire une blague douteuse et un peu incisive à votre boss : sur le moment, vous aurez l'impression que ça passe, mais en réalité vous aurez compromis toutes vos chances d'évolutions.

N'hésitez pas à envoyer vos pires conseils en matière de rencards à manon.m@lebonbon.fr. Au plaisir de vous lire !

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isulia-bordeaux©François Blanchard

Pensé dans une logique écoresponsable, l’événement privilégie les circuits courts, les options végétariennes et la réduction des risques, avec la présence d'une brigade de bénévoles et de dispositifs de prévention pour garantir un espace sûr et bienveillant à tous·tes.

Un line-up exigeant, pensé pour surprendre et rassembler

Parmi les artistes attendus, le duo Belaria B2B Soyoon réunit deux figures montantes de la scène électronique. Belaria, résidente du Badaboum et de Rinse France, tisse ses sets entre EBM, Italo Body Music et techno planante, dans une esthétique post-punk affirmée. À ses côtés, Soyoon — originaire de Séoul et révélée par Boiler Room — infuse ses performances d’une énergie rave 90s et d’éclectisme radical, forte de résidences au Macadam et au Mihn Club de Hong Kong.


Autre nom à suivre : Salomée, résidente de l’IBoat, qui mêle électro hypnotique et techno lumineuse, en distillant ses sets exclusivement sur vinyle. Le collectif local Heavydance, fer de lance de la scène bordelaise underground, complète l’affiche avec un live à haute intensité, entre puissance brute et liberté sonore.


Une onde collective hors du temps ancrée sur la scène bordelaise 

Isulia continue de tisser son identité : plurielle, indépendante, inclusive et profondément tournée vers le collectif. Bien connu des Bordelais pour sa programmation libre et vibrante, le festival Isulia avait réuni 6 000 festivaliers et festivalières, 32 artistes et groupes et 45 intervenant·e·s pour ses talks l'an dernier. Aucun doute que le prochain tome ne connaisse autant (sinon plus) de succès. 


La billetterie est en ligne 


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