Après l'histoire du pain au chocolat largement sous-estimé par le prétendant à la primaire des Républicains, le journal Slate, dans un article publié sur le web ce mercredi 26 octobre, dresse un classement des hommes politiques en fonction de leurs estimations des prix de biens de consommation courrants. Regardez, ce n'est pas triste.
A chaque veille d’élection, nous y avons droit. Les postulants aux plus hautes fonctions de l'Etat se voient interrogés, comme des collégiens face à une leçon de mathématiques, sur les prix des produits de consommation courants. Baguette de pain, ticket de métro et depuis peu... le fameux pain au chocolat (chocolatine, oh ça va), tout y passe... et surtout leur crédibilité. Car quand on aspire à représenter le peuple français, qu'on assure à qui veut bien l'entendre partager les préoccupations quotidiennes de la plèbe, encore faudrait-il avoir une idée de ce qu'est justement ce quotidien. Et force est de constater que nos hommes politiques ont perdu pied avec cette réalité marchande, et ce n'est pas nouveau. Déjà en 2002, Lionel Jospin, alors candidat à l'éléction présidentielle, tendait 7 euros à une boulangère pour acheter une pain de seigle.
Si cela prête a rire - on pense notamment à ce boulanger qui a confectionné de mini-chocolatines baptisées Copé -, l'ignorance de nos représentants concernant le coût de la vie provoque chez nous quelques nausées. Car oui messieurs et mesdames, avec 1770 euros, salaire médian en France il y a 3 ans, on ne fait pas grand-chose, qu'on se le dise.
Mais si toutefois vous trouvez une boulangerie où la chocolatine est à 0,15 cents, on veut bien l'adresse. Merci !

Crédit : WeDoData
Source Slate