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Les feux bordelais, espèce en voie de disparition?

Publié le 15 février 2017 à 00h00

Modifié le 15 février 2017 à 14h53

par Loraine

Apparus en 1912, les feux tricolores seraient aujourd'hui 30 000 à quadriller la France. Un chiffre qui devrait prochainement décroître. En effet, quelques grandes agglomérations ont décidé de supprimer, au moins en partie, les feux tricolores de leur carrefours, à l'image de Bordeaux... 

D'après les informations du Journal "Sud Ouest", 300 feux tricolores de la métropole seraient voués à disparaître dans les 5 années à venir. Une mesure drastique, qui vise non seulement à améliorer la fluidité du trafic, mais aussi à renforcer la sécurité des usagers de la route.

Ce dernier point est essentiel. Car si nous sommes nombreux à imaginer les feux tricolore comme des équipements de sécurité, l’étude des accidents prouve le contraire. Accidents de côtés, piétons renversés ou chocs arrière : 14 % des accidents en France surviennent sur un carrefour à feux. Cela représente " 10 000 accidents par an, 1 500 blessés hospitalisés, et environ 150 tués," indique dans son rapport, le centre d'études et expertises sur les risques, environnement la mobilité et l'aménagement (CEREMA).

Non seulement dangereux, le feu tricolore est aussi accusé de ralentir la circulation. Leur suppression, sur des points stratégiques de la métropole, permettraient donc de décongestionner le trafic. Dans la 4eme ville la plus embouteillée de france, où les automobilistes perdent chaque jours 33 minutes dans les bouchons : ce ne sera pas du luxe !

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Alors, par quoi les remplace-t-on ?

D'après le site de  "France bleu", 25 feux auraient disparu des carrefours Bordelais ces deux dernières années, et un tiers des 1000 carrefours de la métropole bordelaise devrait faire de même dans un future proche. Des dispositifs qui s'éclipseront, au profit de la priorité à droite, de cédez-le-passage ou des giratoires. La voierie devrait également être aménagée afin de faciliter le passage des piètons.

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C'est officiel, les tarifs TBM vont augmenter au 1er septembre 2025

Publié aujourd'hui à 08h30

par La Rédac'

Si d'ordinaire, les tarifs TBM augmentent dès le mois de juillet, cette année ils attendent la fin de l'été à cause des fortes perturbations qui vont toucher le réseau pour les travaux du pont de Pierre. À partir du 1er septembre 2025, les tarifs des transports en commun TBM connaîtront une hausse moyenne de 3%. Cette mesure vise à combler l'absence d'augmentations pendant les années 2020-2022 et à répondre aux effets de l'inflation sur le coût des contrats. 

Seul le ticket 1 voyage reste au même prix 

La hausse concernera à parts égales les titres occasionnels et les abonnements, selon leur poids dans les recettes du réseau. Tous les titres occasionnels, à l’exception du « 1 voyage » qui reste à 1,90€ sont concernés. Le titre « 2 voyages » passera de 3,30€ à 3,40€, le carnet de 10 voyages de 15€ à 15,70€, et le carnet réduit de 8,40€ à 8,80€. Les pass soirée et pass événement, avec voyages illimités, connaîtront des augmentations plus marquées, passant de 3€ à 3,50€.

+3% sur l'ensemble des abonnements 

Les abonnements, annuels et hebdomadaires, subiront également une augmentation de 3%. Les abonnements mensuels verront des hausses comprises entre 0% et 6% pour "mettre en cohérence le nombre de mois offerts pour chaque profil entre l’abonnement mensuel et l’abonnement annuel".

1000 usagers de plus éligibles à la gratuité des transports 

Un point clé de cette évolution est la revalorisation des paliers de la tarification solidaire, qui suivra désormais l’évolution des seuils de pauvreté et du SMIC. Ce changement permettra d’ajouter 1000 usagers supplémentaires éligibles et, parmi les usagers solidaires, environ 3000 usagers supplémentaires accéderaient à la gratuité. Aussi, un tarif solidaire pour les vélos sera introduit, à hauteur de 400 000€ par an.

Ces nouveaux tarifs permettront de générer environ 2,8 millions d'euros supplémentaires par an, utilisés pour financer les opérations, garantir un service de qualité et une meilleure accessibilité aux familles et aux usagers les plus vulnérables.


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