A l'approche de la saison de l'amour, il paraît essentiel de rappeler que oui, l'amour est beau, poétique, qu'on a chaque fois le sentiment que ça durera toujours. Mais aussi que peut-être vous êtes éventuellement auto-condamnés à vivre avec un être humain chiant, puant et avec un caractère de merde.
Après avoir recueilli les (nombreux) témoignages pour cet article et écumé le web, je suis plutôt perplexe. Slalomer entre les réponses sexistes, machistes du type "je n'aime pas quand une femme s'habille comme une racoleuse premier prix" n'est pas chose facile, sans parler des nanas qui étouffent dans l'oeuf ce qu'elles appellent une "mimique effeminée" chez leur keum. J'ai donc traversé l'océan des clichés pour vous livrer humblement la crème de ce qui pourrait dégoûter votre mec/meuf/plan cul/amoureux/partenaire de lutte (rayez la mention inutile).
Si l'un d'entre vous a particulièrement bien résumé le tue-l'amour, c'est un dénommé Julien : "Ce serait en même temps de puer des pieds, péter, roter, vomir, faire l'hélicobite avec une trace de frein visible sur un calecon blanc tout en négociant le prix des roses d'un pacpac dans un MacDo". Bien résumé.
L'hygiène
Si la mauvaise haleine est la grande gagnante de ce top un peu crade, les pellicules, le "crâne qui pue", les dents jaunes et l'odeur corporelle font aussi partie des choses qui font gagner un aller-simple pour Celibat-city.
Le manque de culture et d'humour
Etrangement, l'un dépend de l'autre et parfois, on tombe sur quelqu'un qui n' a aucun des deux. C'est l'heure de se remettre en selle et de réinstaller Tinder : tu as visiblement misé sur le mauvais cheval.
La cagole
La cagole est un état d'esprit et non un sexe : elle se manifeste par une forme de mauvais goût vestimentaire et cosmétique, un chewing-gum mâché la bouche ouverte et une paire de dés énorme pendant au rétroviseur d'une 205. Sans oublier les chaussettes bien hautes sur les chevilles au moment du coït parce que quand même, le sol des toilettes du PMU est bien trop froid.
Les potes
Que ce soit les vôtres ou celui de votre moitié, il y a toujours des trouble-fêtes qui pensent qu'un rencard à trois est tout à fait normal. La réponse est (et a toujours été) "non". Surtout quand votre pote commence à faire du pied à votre meuf sur le canap' devant American Dad.
La carte d'adhérent au fan-club de Florian Phillipot
Dans l'idée, toute personne aux idées un peu trop à droite, celle qui "n'est pas raciste, mais tu vois y en a trop", celle qui provoque des blancs pendant les dîners entre potes en pensant "dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas" mais qui finit bien souvent par parler tout seul ou à troller sur un forum. Ca vaut aussi pour ceux qui pensent qu' "intello" est un adjectif péjoratif.
La radinerie
Parce qu'il n'y a rien de plus dissuasif que quelqu'un proche de ses sous en amour. Là où notre seule obsession devrait résider dans le bien-être de notre moitié. "On va diviser la note par deux" ! Euh ... No way !
La paresse
Au début, on est bien, on cocoone à l'appart, on mange, on boit des coups, on se raconte nos vies, on fait l'amour, c'est cool. Et un beau jour, vous vous rendez compte qu'en fait ça fait trois mois que vous vous vous faites livrer vos repas en buvant de la 8.6 pour mater des combats de MMA sur le câble.
Le changement de personnalité
Du déroulé de tapis rouge à votre rencontre à grands coups de restaus, expos, musées jusqu'à ce que finalement, votre mec/meuf vous parle mal devant ses potes, s'avère d'être d'une jalousie maladive ou n'écoute absolument plus ce que vous avez à dire au bout de quelques temps (et arrête de se laver), il n'y a malheureusement qu'un pas.