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Les médecines alternatives ont la cote

Publié le 10 janvier 2019 à 16h18

Modifié le 15 janvier 2019 à 09h22

par La Rédac'

Adieu Doliprane, Stylnox et autres Rhinadvil ! Désormais ce sont les médecines alternatives qui nous soignent avec efficacité. Alors que les scandales des laboratoires pharmaceutiques se font de plus en plus nombreux, le réflexe du médicament traditionnel devient de moins en moins automatique. Preuve en est, 58% des Français ont eu recours aux médecines douces pour se soigner en 2017.


En ces lendemains de fête et avec l’arrivée du froid, nous sommes de plus en plus à tomber malades… et à délaisser le Doliprane. Comme Julie, enseignante, qui a pris la décision de ne plus consommer aucun médicament. Née dans une famille de docteurs et de pharmaciens, elle tombe gravement malade en 2008 d’une maladie de Crohn et essaie tout pour guérir de cette maladie orpheline : médicaments, protocoles, hospitalisations et perfusions. Rien ne fonctionne et les effets secondaires et indésirables se font vite ressentir. « J’étais si faible que j’ai décidé que je n’avais rien à perdre à m’opposer aux injonctions des médecins et sortir du circuit conventionnel pour traiter cette maladie. J’ai donc rencontré des gens qui clamaient avoir réussi à “guérir” leurs symptômes, lu des livres et pris des rendez-vous avec des naturopathes. J’étais sceptique et je pensais que j’allais le payer cher, comme le prédisaient les gastroentérologues qui me suivaient dans deux grands hôpitaux, mais au final les résultats ont été très rapides. J’ai donc cessé tout traitement et j’ai même arrêté de prendre les antalgiques pharmaceutiques pour les douleurs menstruelles afin de ne plus imposer de molécules chimiques et d’effets indésirables à mon corps dans son chemin vers la guérison du Crohn. »

Pour elle, les pharmacies, c’est terminé. Elle se tourne désormais vers des médecines naturelles et végétales, comme la naturopathie, reconnue par l’Organisation Mondiale de la Santé comme étant la 3e médecine traditionnelle aux côtés de la médecine chinoise et de la médecine ayurvédique. Une médecine qui se base sur l’affirmation que la nature est bien faite, puissante et autosuffisante, et qu’elle offre tout ce qu’il faut aux humains et aux animaux pour tenter de survivre sans avoir besoin de science artificielle, de molécules de synthèse, ou de produits chimiques.

Julie fait également appel à l’aromathérapie, à la phytothérapie, à l'acupuncture, à l'acupressure et sa méthode Naet, à la cohérence cardiaque et à l’ostéopathie. « J’utilise aussi des méthodes issues de la sophrologie, de la programmation neuro-linguistique, du yoga et de la méditation qui pourraient s’apparenter à des outils de médecines alternatives, pour soulager des douleurs, l’insomnie, les troubles de type crises d’angoisses et stress, ou encore la dépression. » En comprenant l’alimentation, première vraie médecine pour rester en bonne santé, pour elle la médecine naturelle est la médecine traditionnelle, « celle qui existe depuis la nuit des temps pour les humains et les animaux, alors que la médecine pharmaceutique est juste une médecine contemporaine artificielle ».

Pour les petits curieux désireux de découvrir ces médecines alternatives, tournez-vous vers les huiles essentielles de basilic, de camomille, de petit grain bigarade ou encore de sauge sclarée pour apaiser les douleurs menstruelles, l’argile verte pour soulager les douleurs intestinales, ou encore les massages pour les douleurs musculaires et les maux de tête. Pour booster son immunité pendant l’hiver et pour bien démarrer l’année, on fait une cure d’échinacée ou de nigari et, bien sûr, on n’attend pas de tomber malade pour s’y mettre. Enfin, on n’oublie pas les postures de yoga, la méditation, la cohérence cardiaque ou l’acupuncture qui sont des alliées redoutables contre la douleur.

Pour Véronique Carrette, sophrologue et auteure de Mes astuces et conseils de sophrologue, la sophrologie est, elle aussi, une alternative intéressante à la médecine pharmaceutique. Bien qu’elle ne s’y substitue pas, « elle permet à la personne qui la pratique d'être acteur de son bien-être. Avec une pratique régulière de ces exercices, la personne ressentira rapidement tous les bénéfices de cette méthode. » Elle aborde le cas de patients atteints de maladies neurologiques chroniques, qui n’arrivent pas à se passer de leur traitement, mais à qui elle apporte une grande aide. « Je travaille sur leur capacité à prendre du recul, à entendre précocement les signes de la fatigue pour pouvoir la juguler rapidement par exemple. Je leur donne des outils qu'ils réutiliseront chez eux dès lors qu'ils en auront besoin ou envie. » Car si la sophrologie s’appuie sur trois axes principaux qui sont la respiration, le relâchement musculaire et la visualisation mentale, le plus important reste la répétition. Une notion essentielle pour acquérir une meilleure connaissance de soi et donc pouvoir agir lorsque l'on ressent un élément négatif.

Si ces médecines alternatives connaissent un grand boom, permettent-elles de se passer totalement de la médecine allopathique ? « C'est une question épineuse, il n'existe malheureusement pas encore d'étude scientifique qui prouve l'efficacité de la sophrologie. », réagit Véronique Carrette. Du côté de l’ordre des médecins, les avis divergent mais nombreux sont les docteurs qui soutiennent l’accès à une médecine moins agressive. Comme le Dr Stene, dermatologue, pour qui « les médecines alternatives représentent dans certains cas un bon complément aux traitements classiques ». Enfin, pour Julie, c’est sûr, la médecine allopathique est loin d’être indispensable. « Pour moi, en me basant sur des rencontres et témoignages, les médecines naturelles et végétales peuvent vraiment remplacer les médicaments. » La nature reprendrait-elle ses droits ?

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La Frange à l'Envers pose ses portants à Bordeaux 

Tel un vaste appartement semblable à un showroom de mode, la Frange à l'Envers crée la nouveauté à Bordeaux. Tout près des petits restaurants de quartiers et des monuments historiques, le dépôt-vente s'est installé en juin dernier sur la charmante place Puy Paulin, près des voisins Sézane, Maison Stella et Suzie ou Isabel Marant. Un quartier de choix, en vogue, pour un nouveau concept qui rend charmant l'ancien.

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Des pièces de créateurs en parfait état à prix cassés 

Sur place, la vaste boutique vitrée de 150 m2 - avec décoration léchée digne d'une boutique de luxe - arbore son catalogue unique. Son crédo ? Des pièces de collection récentes et de saison. American Vintage, Maje, Sandro, Cos ou encore Isabel Marant font partie des marques stars. "Lidée, c'est de proposer des pièces soignées, de marques haut de gamme et dans l'aire du temps" nous confie Charlyne, la chargée de communication de la maison.

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Un dépôt-vente spécialisé dans les collections récentes

Sur les portants, classés par tailles (du XS au XL, du 34 au 44) et par couleurs, les vêtements semblent neufs, pimpants et aucun n'a plus de 5 ans d'ancienneté. Un véritable paradis pour les fashion-addicts qui peuvent s'offrir la pièce de leur rêve à prix cassé. "Comptez 55€ le pull Sézane intemporel, là où il sera au-delà des 100€ neuf". La sélection soignée et exigeante vise à rendre accessible certaines marques qui ne le seraient pas neuves en boutiques. Certains vêtements sont bradés jusqu'à -70%.

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Sur le créneau de la mode et de l'économie circulaire 

En parallèle du prêt à porter, on retrouve également des chaussures, des accessoires, de la maroquinerie et même un peu de cosmétiques neuves. La Frange à l'Envers dévoile également quelques pièces de luxe des plus grandes maisons comme Chanel, Dior et Jacquemus.

Récemment, à l'instar de l'aînée parisienne (qui cartonne depuis 10 ans dans le XIème), le dépôt-vente a lancé sa collection hommes - adatée au style bordelais - et son service de conseil en image sur mesure. L'idée ? Accompagner les client.e.s sur leur session shopping avec des tips pour comprendre son analyse colorimétrique, favoriser les coupes adaptées à sa morphologie ou encore associer les matières et les tissus selon son style. 

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Une expérience de première main dans une boutique de seconde main

Dans son bel écrin à la décoration léchée et colorée - avec tapis moldaves, portants roses, affiches survoltées et influences pop - l'atmosphère de la Frange à l'Envers est inspirante. Les 2 soeurs fondatrices, Anne-Sophie et Coralie, proposent la réplique du format parisien qui ne désemplit pas depuis 2014. Elles ont réussi la prouesse de dépoussièrer le concept de dépôt-vente et de le rendre plus stylé que jamais.

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Devenue une référence dans le cercle fermé de la mode, la Frange à l'Envers réinvente la pause shopping avec goût et éthique. Ici la mode durable et circulaire règne en maîtresse. En pronant des valeurs responsables et écologiques, la marque récupère les vêtements déposés - s'ils répondent au cahier des charges - et rémunèrent les vendeurs.ses.

"Si vous avez des vêtements qui dorment dans le placard, c'est le lieu où déposer, la commission de 40% est la plus basse du marché." La vente est rémunérée par un chèque ou via une cagnotte à dépenser en boutique. "Nous on fait le tri, on annonce des prix et ça part en boutique dans les 24h qui suivent pendant 2 mois maximum". Les dépôts ont lieu chaque jour, sans rendez-vous, du mardi au samedi de 13H à 18H. 


Les invendus, eux, sont redistribués à des association caritatives comme le Secours Populaire. "Le vêtement a un cycle de vie responsable jusqu'au bout". 

La Frange à l'envers
  • 9, rue Guillaume Brochon Bordeaux
  • Mardi - samedi : 11:00 - 19:00
  • Dimanche - lundi : Fermé
  • +33 5 56 30 16 57
  • Site web
  • 4.7 / 5



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